Municipales : la droite, grande gagnante du premier tour

Par latribune.fr  |   |  402  mots
De nombreux candidats UMP victorieux dès le premier tour
Plus de 2.500 candidats de droite ou de centre droit seraient élus dès le premier tour dont plusieurs leaders nationaux: Jean-François Copé, Laurent Wauquiez, Alain Juppé ou encore Hervé Morin.

La droite, grande gagnante de ce premier tour des municipales ? Les premières estimations rapportent en effet une vague bleue, voire bleue marine, sur les municipalités françaises. Le désamour des Français pour le gouvernement socialiste de François Hollande aurait permis à de nombreux candidats UMP ou centre-droit (2499 pour le moment selon les Echos) de gagner leur mairie dès le premier tour, notamment certains barons de la droite. 

Ainsi, dimanche, c'est l'ancien ministre de la Défense, Hervé Morin (UDI), qui ouvrait la marche, et annonçait sa réélection dans sa commune d'Epaignes, dans l'Eure, avec plus de 71% des voix. 

Jean-François Copé réélu à Meaux, Juppé à Bordeaux

Le président de l'UMP, Jean-François Copé a été réélu dès le premier tour à Meaux (Seine-et-Marne) avec 64% des voix. Laurent Wauquiez (UMP) a été réélu au Puy-en-Velay (Auvergne) avec plus de 67% des voix. 

Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Christian Jacob a été réélu maire de Provins (Seine-et-Marne) avec 73,36% des voix, quand Hervé Mariton, très médiatique opposant au mariage pour tous, a été réélu à Crest (Drôme) avec 57% des voix. François Baroin, ancien ministre de l'Economie du gouvernement Fillon, a également été réélu à Troyes. 

Le député UDI et ancien ministre Yves Jégo a été réélu à 77% dimanche au premier tour à Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne).  Mais l'événement, c'est aussi et surtout la réélection d'Alain Juppé à Bordeaux, avec 60% des suffrages. Il n'en fallait pas davantage pour que la twittosphère l'imagine déjà candidat en 2017.  

"Les conditions d'une grande victoire sont réunies"

Des résultats qui satisfont le maire de Meaux et chef de l'UMP, qui a estimé à l'AFP que "les conditions d'une grande victoire sont réunies pour le second tour". Une grande victoire qu'il ne souhaite absolument pas partager avec le FN : 

 "Il est capital que celles et ceux qui ont voté pour le Front national pour marquer leur colère et leur exaspération face à la gauche reportent leurs voix sur les candidats de l'UMP au second tour. J'invite les Françaises et les Français à comprendre que, s'ils revotent pour le Front national, ça sera un coup de pouce pour la gauche. Si l'on veut dimanche prochain dire stop à François Hollande, il faut que les votes du premier tour se transforment en votes positifs vers les candidats de l'UMP".