La hausse des salaires a ralenti en France en 2013

Par latribune.fr  |   |  327  mots
La branche professionnelle "chimie et pharmacie" fait partie de celles dont la progression du salaire mensuel de base a été la plus dynamique (+2%) en 2013.
L'augmentation du salaire dans le secteur concurrentiel s'établit à 1,6% contre 2,1% en 2012. Le pouvoir d'achat du salaire mensuel brut a toutefois augmenté en raison d'une inflation à 0,6%, d'après un rapport de la Dares publié sur le site du ministère du travail.

La courbe des salaires du secteur concurrentiel (entreprises hors agriculture et emplois publics dans les secteurs non marchands) ne s'inverse pas mais ralentit. Au cours de l'année 2013, le salaire mensuel de base (SMB) des salariés des entreprises de 10 salariés a augmenté de 1,6 % en 2013, selon une étude de la Dares publiée sur le site du ministère du travail jeudi 28 août. Une hausse moindre par rapport à 2012 (+2,1%) et 2011 (+2,3%).

Une hausse du pouvoir d'achat de 1%

La hausse est supérieure à l'inflation mesurée à 0,6 %. Pour la deuxième année consécutive, selon la Dares, le pouvoir d'achat des salariés (salaire de base, hors primes) "augmente ainsi significativement" de 1% en 2013 après 0,9 % en 2012.

En 2013, la hausse des salaires est supérieure à l'inflation dans toutes les branches salariées. La "chimie et pharmacie" et les "professions juridiques et comptables" sont les grands regroupements de branches professionnelles où le salaire a été le plus dynamique avec 2% d'augmentation.

Dans la "métallurgie et sidérurgie", les "plastiques, caoutchouc et combustibles", ainsi que dans le "commerce de détail principalement non alimentaire", le salaire croît également à un rythme soutenu à +1,8 %.

L'activité conventionnelle a été un peu moins soutenue dans le tertiaire. Mais le pouvoir d'achat du salaire progresse toutefois dans la totalité des branches.

Une augmentation similaire pour les cadres et les ouvriers

L'augmentation des salaires de chacune des grandes catégories socioprofessionnelles est similaire : +1,5 % pour les employés et +1,6 % pour les ouvriers, les professions intermédiaires et les cadres.

Cette convergence, qui prévaut dans la quasi-totalité des branches, "résulte de la faible revalorisation du Smic", explique la Dares, mais aussi du niveau modéré des réajustements conventionnels. Ils pénalisent les salaires les plus bas notamment.

Cette situation contraste avec l'année 2012. Le rythme de négociation avait été plus soutenu, et les augmentations du salaire moyen des ouvriers et des employés avaient été supérieures à celles des professions intermédiaires et des cadres.