Compétitivité : pour François Hollande, la "spirale infernale" est interrompue

Par latribune.fr  |   |  347  mots
Le Président de la République a réuni plusieurs centaines de patrons pour un premier bilan des 34 plans de la Nouvelle France Industrielle.
Le Président de la République estime avoir réussi à stabiliser le rang de la France après quatre années de recul dans le classement mondial de la compétitivité.

C'en est fini de la "spirale infernale" de la baisse de compétitivité de l'économie française, d'après François Hollande. Devant un parterre de plusieurs centaines de chefs d'entreprises réunis à l'Elysée, le Président de la République s'est félicité mardi 9 septembre d'avoir rompu avec ce cycle en se fondant (sans le citer) sur le classement du Forum économique mondial. A l'occasion de la présentation du premier bilan des 34 plans de la Nouvelle France industrielle, le chef de l'Etat a déclaré :

"Un classement montre que nous avons déjà cassé la spirale infernale de la dégradation de le compétitivité de l'économie française et que nous avons maintenant engagé la marche en avant"

D'après ce classement, la France figure au 23e rang mondial pour les années 2014-2015, soit une place inchangée sur un an. La performance réside dans le fait que l'Hexagone a réussi à stabiliser sa position après quatre années de baisse consécutives. François Hollande a néanmoins reconnu ne pas prendre pour argent comptant ce classement tout en rappelant qu'il a été réalisé par une institution "reconnue internationalement".

Le taux de marge des entreprises s'est redressé

Le Président a également observé une progression du taux de marge des entreprises sur un an. "Ce taux de marge est en progression de quatre points depuis maintenant un an, ce qui est très important" même si cela "ne suffit pas", a-t-il insisté, estimant que sur ce point aussi, le gouvernement avait

"inversé ce qui avait été jusque-là une forme de handicap pour ne pas dire de malédiction pour notre économie".

Pour François Hollande, la politique économique conduite depuis deux ans a ainsi "déjà donné de premiers résultats" même s'ils sont "trop timides, et notamment en termes de lutte contre le chômage". "C'est une politique qui demande du temps", a-t-il toutefois plaidé, rappelant son pacte de responsabilité ou le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE).