Budget : Hollande met la priorité sur la croissance et la flexibilité

Par latribune.fr (avec AFP et Reuters)  |   |  284  mots
La France a déjà repoussé à 2017 le retour de son déficit public sous la barre de 3% du produit intérieur brut prévue par le pacte.
Le chef d'État a estimé que la nouvelle Commission européenne doit "organiser son agenda autour de la croissance". Il a souhaité l'application du pacte de stabilité "avec le plus de flexibilité possible".

La croissance avant tout. La France dialogue avec la Commission européenne sur ses projets de budgets de l'État et de la Sécurité sociale pour 2015, mais la priorité est la croissance, et rien ne la fera dévier de cet objectif, a déclaré jeudi 23 octobre François Hollande.

Le président de la République était interrogé à son arrivée au Conseil européen à Bruxelles sur des informations faisant état de demandes de la Commission envers la France concernant ses projets budgétaires, et sur le fait de savoir si Paris durcirait ses textes pour réduire davantage le déficit public.

Plus tôt dans la journée, il avait estimé: "Ce doit être autour de la croissance que la nouvelle commission doit organiser son agenda".

Respecter la règle mais avec de la "flexibilité"

Pour le reste, le président a indiqué que les dirigeants réunis jeudi 23 octobre à l'Elysée et lui-même souhaitaient l'application "avec le plus de flexibilité possible" du pacte de stabilité, selon la "règle" qu'ils se sont eux-mêmes fixée.

"Cela vaut pour l'interprétation de notre propre budget: on respectera les règles mais avec le maximum de flexibilité, et cela vaut aussi pour l'objectif de croissance que nous allons porter notamment [vendredi 24 octobre] lors de la réunion du Conseil européen", a encore déclaré le président français.

La France, pour sa part, a déjà repoussé à 2017 le retour de son déficit public sous la barre de 3% du produit intérieur brut prévue par le pacte.

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