Décrochage scolaire : Vallaud-Belkacem annonce un plan de 50 millions d'euros

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  259  mots
Dès la rentrée 2015, le redoublement va devenir une décision "exceptionnelle", en accord avec les parents et entraînant un accompagnement spécifique des élèves.
La ministre de l'Éducation nationale veut que les enseignants soient formés pour détecter au plus tôt les premiers signes de difficultés scolaire en mettant à leur disposition des outils pédagogiques.

Surmonter à tout prix les difficultés scolaires. La ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem a annoncé un budget de cinquante millions d'euros par an pour lutter contre le décrochage des élèves qui sortent du système scolaire chaque année, dans un entretien publié vendredi par Le Parisien/Aujourd'hui en France.

"Il s'agit cette fois d'un véritable pilotage national qui se donne les moyens. [...] Il faut traiter à la fois la prévention du décrochage, le raccrochage et la remédiation."

Détecter rapidement les élèves qui décrochent

Parmi les mesures proposées, Najat Vallaud-Belkacem souhaite "former les enseignants à détecter précocement les difficultés scolaires" en les aidant à repérer "des signes annonciateurs du décrochage" et en leur fournissant "des outils pédagogiques pour y faire face". Dans son entretien au Parisien, la ministre ajoute que "des référents décrochage seront présents dans chaque établissement (et) le suivi des absences sera amélioré".

Elle propose qu'"en cas de rupture ponctuelle de la scolarité, un lien (soit) systématiquement maintenu avec au moins un enseignant pour préparer le retour en classe" ainsi qu'une "prise en charge adaptée et personnalisée par des équipes constitués non seulement de professionnels de l'éducation, médico-sociaux, mais aussi d'associations".

Les parents ne seront pas exclus de cette démarche puisque Najat Vallaud-Belkacem souhaite les y associer. Ils pourront ainsi bénéficier "de formations à une meilleure connaissance de l'institution scolaire pour ceux qui en éprouvent le besoin".