Dépenses sociales : la France, pays le plus généreux de l'OCDE

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  300  mots
La France fait partie des 4 pays qui consacrent plus de 30% de leurs dépenses dans les aides sociales.
Près de 32% du PIB de l'Hexagone est consacré aux dépenses sociales, contre 22% en moyenne pour les 34 pays de l'Organisation de coopération et de développement économique.

L'Hexagone est le pays le plus généreux de l'OCDE en part de PIB consacré aux dépenses sociales. La France dépense ainsi près de 32% de son PIB pour des dépenses allouées aux allocations chômage, maladie ou autres aides sociales, explique l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) dans un rapport lundi 24 novembre. Seuls 3 autres pays consacrent plus de 30% de leurs dépenses dans ce domaine: la Finlande, la Belgique et le Danemark.

  >> Diaporama : les pays de l'OCDE aux plus fortes dépenses sociales

La vieillesse en première ligne

Parmi ces prestations, le poste des retraites fait partie de ceux qui pèsent le plus lourd en France sur les comptes publics. Depuis 1980, les dépenses pour les pensions par rapport au PIB ont augmenté de 2 points en moyenne dans les pays de l'OCDE. En France, elles représentent près d'un tiers des dépenses sociales.

Le vieillissement de la population représente également un coût grandissant dans le domaine de la santé : 6% du PIB y était consacré en 2012 contre 4% en 1980 dans les pays de l'OCDE.

Baisse drastique en Grèce

Ces dernières années, les dépenses allouées aux aides sociales ont connu des baisses importantes au Canada, en Allemagne, en Islande, en Irlande ou encore au Royaume-Uni. Mais c'est la Grèce qui enregistre la baisse la plus rapide depuis 2007 (-2 points), après avoir taillé drastiquement dans les salaires des fonctionnaires, des médecins et dans les pensions de retraite, détaille Maxime Ladaique, statisticien à la division des politiques sociales de l'OCDE.

Les pays les moins généreux sont la Turquie, la Corée, le Chili et le Mexique qui accordent moins de 15% de leur PIB dans des prestations sociales.