Guérini et Ciot relaxés dans l'affaire des détournements de fonds publics

Par latribune.fr avec AFP  |   |  231  mots
Jean-Noël Guérini qui a démissionné du PS en avril 2014 avant de fonder un mouvement politique concurrent, "la force du 13", reste mis en examen, notamment pour trafic d'influence et association de malfaiteurs.
Le sénateur et président du Conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini (ex -PS), et le président de la fédération PS du département, Jean-David Ciot, poursuivis pour détournements de fonds publics ont finalement été relaxés lundi 8 décembre par le tribunal correctionnel de Marseille.

Une première victoire judiciaire pour le sénateur des Bouches-du-Rhône. Le parquet avait requis un an d'inéligibilité et six mois de prison à l'encontre des deux responsables politiques, Jean-Noël Guérini (ex -PS), et le président de la fédération PS du département, Jean-David Ciot, mais le tribunal correctionnel de Marseille les a relaxé lundi 8 décembre.

La justice soupçonnait l'ancien collaborateur de Jean-Noël Guérini d'avoir bénéficié d'un licenciement de complaisance de la part du président du Conseil général des Bouches-du-Rhône, moyennant 65.000 euros d'indemnités, pour lui permettre de se présenter aux législatives de 2012.

Mis en examen dans deux autres affaires

Le parquet avait évoqué un "licenciement aberrant", s'interrogeant notamment sur l'absence de préavis de licenciement, qui prouvait selon lui "l'intentionnalité" des deux prévenus. Jean-Noël Guérini avait reconnu avoir décidé de licencier son collaborateur sans vouloir "à aucun moment (...) violer la loi" et ne pas s'être occupé des détails du licenciement.

Jean-Noël Guérini qui a démissionné du PS en avril 2014 avant de fonder un mouvement politique concurrent, "La force du 13", reste mis en examen, notamment pour trafic d'influence et association de malfaiteurs, dans plusieurs dossiers de marchés publics présumés frauduleux, tout comme son frère Alexandre, soupçonné d'accointances avec le milieu.