Attentats : plusieurs sites internet victimes d'attaques informatiques

Par latribune.fr  |   |  305  mots
La page d'accueil du mémorial de Caen, cet après-midi.
Plusieurs site web français ont été piratés ce dimanche, en marge de la manifestation historique contre le terrorisme à Paris. Ces cyber-attaques ont été revendiquées par "Fallaga Team" un groupe tunisien de "cyber-résistance".

Plusieurs sites internet, d'établissements scolaires et d'entreprises, ont été piratés dimanche par des activistes se revendiquant d'une cyber-résistance tunisienne, alors que de nombreuses manifestations avaient lieu en France après les attentats jihadistes contre Charlie Hebdo et un supermarché casher de Vincennes.


Sites suspendus

Les pages d'accueil des sites internet de plusieurs lycées de l'académie de Créteil, dont l'établissement Henri Moissan à Meaux et Charles de Gaulle à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), où les deux frères Kouachi se sont réfugiés dans une imprimerie avant de mourir, ont été la cible de ces cyber-attaques revendiquées par un groupe dénommé "Fallaga Team".

"De nombreux serveurs d'établissements scolaires de l'académie de Créteil ont eu leurs pages d'accueil modifiées par des interventions frauduleuses", a précisé à l'AFP le ministère de l'Education nationale. "Les sites vont être suspendus" le temps pour les équipes du rectorat de Créteil de les "rétablir le plus rapidement possible", a-t-on ajouté.


"Il n'y a de dieu qu'Allah"

Les pages Facebook de la cathédrale de Vannes, du club de sport Fitness et d'un groupe de parapharmacie, entre autres, ont également été victimes de cette attaque, que le groupe revendique sur son compte Twitter.

Sur un fond d'écran noir, un message: "J'atteste qu'il n'y a de dieu qu'Allah. J'atteste que Muhammed est le messager de Allah". En bas de page, un médaillon représente un combattant et le drapeau tunisien. "Nous sommes habitués à votre faiblesse quand vous avez tués (sic) des innocents en Tunisie et en Algérie. Mais aujourd'hui, vous avez dépassé vos limites !", est-il écrit. "Aujourd'hui, nous sommes ici pour protéger notre religion", écrit le groupe Fallaga, qui "sera toujours l'obstacle". "Vous ne pourrais (sic) le dépasser", prévient le message.