Les inscriptions hebdomadaires au chômage sont restées stables aux Etats-Unis lors de la semaine au 14 novembre à 505.000, a annoncé ce jeudi le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne un chiffre identique.

La moyenne mobile sur quatre semaines, considérée comme plus représentative d'une tendance, s'établit en baisse à 514.000 contre 520.500 la semaine précédente, tombant à son niveau le plus bas depuis la semaine close le 22 novembre 2008.

Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités recule également à 5,611 millions, contre 5,650 millions la semaine précédente. Il s'agit de son niveau le plus bas depuis la semaine close le 14 mars.

Par ailleurs, l'indice d'activité industrielle de la Réserve fédérale de Philadelphie a connu une forte hausse en novembre, dépassant largement le consensus et atteignant un plus haut de près de deux ans et demi. Cet indice ressort à 16,7 contre 11,5 en octobre et 12 attendu. Il est au plus haut depuis juin 2007. La composante des commandes nouvelles s'inscrit à 14,8 contre 6,2 en octobre, au plus haut elle aussi depuis juin 2007. La composante emploi reste négative mais s'améliore sensiblement, à -0,5 contre -6,8, son meilleur niveau depuis mai 2008.

Enfin, l'indice composite des indicateurs économiques américains, censé préfigurer l'évolution de la conjoncture des six mois à venir, a progressé en octobre pour le septième mois d'affilée, de 0,3% par rapport au mois précédent, selon le Conference Board. La hausse est légèrement inférieure à ce que prévoyaient les analystes, qui attendaient 0,4%.

Cet indicateur s'est considérablement redressé depuis l'été, augmentant de 1% en septembre et juillet, et de 0,4% en août. "La hausse sur les six derniers mois atteint 5%, contre une baisse de 0,7% les six mois précédents", a relevé l'institut de conjoncture privé dans un communiqué. En octobre, l'amélioration de l'indice est venue de six composantes sur dix, avec d'abord les écarts de taux d'intérêt, une mesure du niveau de tensions sur les marchés financiers, les cours de Bourse et le nombre d'heures travaillées dans l'industrie. En revanche, la confiance des consommateurs, les permis de construire délivrés et les livraisons des fournisseurs ont contribué négativement à l'indice.