Pour François Fillon, les problèmes de Dubaï ne sont qu'une conséquence de la crise

Par latribune.fr  |   |  260  mots
Les problèmes de Dubaï n'annoncent pas une nouvelle crise mais en sont la conséquence et montrent que les efforts de relance ne doivent pas conduire les Etats à un endettement excessif, a déclaré ce vendredi François Fillon.

"Il ne s'agit pas d'une deuxième vague, il s'agit d'une conséquence de la crise que nous venons de connaître et qui n'est pas terminée", a déclaré le Premier ministre français lors d'une conférence de presse ce vendredi, à l'issue du séminaire intergouvernemental franco-russe à Rambouillet. "Je pense que nous devons faire très attention à maintenir nos efforts de relance pour ne pas casser la reprise timide qui est en cours."

Dans le même temps, a ajouté François Fillon, on voit bien que ces efforts de relance "ne doivent pas conduire à des endettements excessifs des Etats, qui peuvent eux-mêmes se trouver dans une situation difficile".

De son côté, la présidente du Medef, Laurence Parisot, a fait part de son inquiétude concernant l'endettement de Dubaï en raison de la présence d'entreprises françaises dans l'émirat. "Oui, il y a des entreprises françaises qui sont installées là-bas et participent à des projets à Dubaï. C'est une nouvelle (...) qui est tout à fait inquiétante pour l'avenir", a déclaré la responsable patronale sur Europe 1.

Tout juste nommé à la Commission de Bruxelles, où il est chargé du Marché intérieur, Michel Barnier a estimé que la situation à Dubaï "prouve que la crise n'est pas finie et peut revenir", faisant écho au Premier ministre. Cela "renforce davantage encore la détermination qui est la nôtre à mettre en oeuvre les décisions fortes qui ont été prises au G20". "Les décisions du G20 seront ma feuille de route", a-t-il insisté.