La douche écossaise pourrait être rebaptisée hongroise tant les autorités de ce pays soufflent le chaud et le froid sur leur situation économique. Après avoir brandi la menace d'un défaut sur sa dette à la veille du week-end, ce qui a fait plonger l'euro,  les voilà qui cherchent à rassurer.

Ce lundi, invité sur la grande chaîne de télévision économique américaine CNBC, le ministère de l'Economie hongrois a souligné que Budapest s'en tenait à son objectif de déficit de 3,8% du PIB (produit intérieur brut) défini avec ses créanciers et que des coupes dans les dépenses publiques pourraient être décidées pour y parvenir.Cela risque d'être nécessaire car à fin mai, le déficit atteignait déjà 87% de l'objectif annuel total.

Il a reconnu des défauts de communication la semaine précédente mais a souligné qu'il était évident que la Honrgie n'était pas la Grèce.