L'alibi de DSK déjà fragilisé

Par latribune.fr  |   |  220  mots
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Selon RMC, le directeur général du FMI aurait quitté son hôtel bien avant l'heure à laquelle se serait déroulée l'agression sexuelle qui lui a valu d'être inculpé par la justice américaine. Mais, selon le site de Libération, la tentative de viol aurait eu lieu une heure plus tôt qu'annoncé tout d'abord, une information qui pourrait remettre en cause la stratégie de défense des avocats de DSK, qui doit comparaître en fin d'après-midi.

Dominique Strauss-Kahn aurait quitté son hôtel une heure avant le moment de l'agression sexuelle présumée contre une femme de chambre qui lui vaut d'être inculpé par la justice américaine. C'est ce qu'affirme ce lundi la radio RMC. Sur son site comme à l'antenne, ses journalistes affirment que les avocats du directeur général du Fonds monétaire international (FMI) ont reconstitué son emploi du temps de samedi.

"Il aurait quitté l'hôtel à midi, soit une heure avant l'heure de l'agression supposée de la femme de chambre", peut-on lire sur le site internet de RMC. Dominique Strauss-Kahn aurait alors rejoint sa fille pour déjeuner dans un restaurant de New York et sa défense s'apprêterait à donner des preuves matérielles et des témoignages de ce déjeuner. La radio ajoute que la défense se penche sur la personnalité de la victime présumée pour tenter de prouver qu'elle aurait eu un intérêt matériel à porter plainte.

Mais, nouveau rebondissement, le site Internet de Libération vient d'annoncer que la tentative de viol aurait eu lieu une heure plus tôt qu'annoncé tout d'abord. Cette nouvelle information pourrait remettre en cause la stratégie de défense des avocats de DSK, qui doit comparaître en fin d'après-midi.