Lagarde bien partie pour prendre les rênes du FMI

Par latribune.fr  |   |  201  mots
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Lors du G8, le président français s'est dit persuadé que Barack Obama avait pris sa décision et qu'elle rejoignait celle d'Hillary Clinton officiellement favorable à la nomination d'une femme. De son côté, le Premier ministre russe a estimé que la candidature française était très sérieuse. Des propos interprétés comme une forme indirecte d'adoubement.

A en croire Nicolas Sarkozy, la partie est quasiment gagnée. Christine Lagarde a désormais presque toutes les cartes en main pour devenir la prochaine patronne du FMI. Et ce, grâce notamment à l'appui quasiment officiel des Etats-Unis. Saluant l'adoubement indirect d'Hillary Clinton, la secrétaire d'Etat américaine, qui s'était dit favorable à la nomination de femmes à la tête d'institutions internationales, le président français a, lors du G8 de Deauville, assuré à la presse que Barack Obama lui-même soutenait la candidate des Européens : "Je crois savoir que sa décision est prise et qu'il se réserve le moment opportun pour l'annoncer".

Même chez les dirigeants des pays émergents, l'unanimité n'est plus de mise pour réclamer que le poste de directeur général soit confié à l'un de leurs représentants. Ainsi le Premier ministre russe Vladimir Poutine a, mezzo voce, donné son aval vendredi à la candidature de Christine Lagarde. "La candidature de la ministre française des Finances est (...) évidemment complètement acceptable" a-t-il déclaré à la presse avant d'ajouter : "Ceci devrait se décider à un autre endroit et à un autre niveau, mais la candidature française est très sérieuse."