Le FMI ne devrait pas échapper à Christine Lagarde

Par latribune.fr  |   |  261  mots
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Le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, a annoncé ce mardi que les Etats-Unis soutenaient la candidature de Christine Lagarde au poste de directeur général du Fonds monétaire international. Un soutien décisif qui s'ajoute à ceux de la Russie, de la Chine et bien sûr de l'Union européenne.

"Je suis heureux d'annoncer notre décision de soutenir Christine Lagarde pour diriger le Fonds monétaire international", a annoncé ce mardi Timothy Geithner, secrétaire américain au Trésor, dans un communiqué. Selon lui, "le talent exceptionnel et la vaste expérience de Mme Lagarde apporteront une direction incomparable à cette institution, indispensable à un moment critique pour l'économie mondiale (...) Nous sommes encouragés par le large soutien qu'elle a obtenu parmi les membres de FMI, y compris les économies émergentes".

Si Timothy Geithner a également salué la candidature "forte et très crédible" de son "ami" mexicain Agustin Carstens, Christine Lagarde a gagné depuis lundi des soutiens de poids avec la Chine et la Russie. Au total, cela porte à douze sur 24 le nombre d'administrateurs en sa faveur, en comptant les sept représentants de l'Union européenne, un Egyptien et un Togolais.

Face à elle, Agustin Carstens peut se prévaloir de quatre soutiens: son compatriote mexicain, et des administrateurs argentin, australien et canadien. Le Japon, le pays ayant le plus de droits de vote avec les Etats-Unis, n'a pas fait connaître son choix.

Le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) se réunit ce mardi à partir de 14 h GMT pour se pencher sur les deux candidatures en lice et pourrait faire tout de suite son choix, "par consensus". Si ce consensus ne se formait pas, un vote aurait lieu.

Si Christine Lagarde est désignée, un remaniement gouvernemental sera nécessaire en France pour la remplacer au ministère de l'Economie et des finances.