Etats-Unis : le plan Obama pour l'emploi présenté devant le Congrès

Par latribune.fr  |   |  306  mots
Copyright Reuters
Des responsables républicains, majoritaires à la Chambre, ont déjà fait savoir qu'ils ne voteront pas ce projet de loi, d'un montant de 447 milliards de dollars, en l'état.

Fini les "petits jeux" et la "politique politicienne", place à l'action. Quatre jours après son allocution au Congrès, Barack Obama a de nouveau appelé le Congrès américain à immédiatement adopter son programme de lutte contre le chômage. Ce projet de loi sera d'ailleurs envoyé dans la journée à la Chambre des représentants et au Sénat. Mais des responsables républicains, majoritaires à la Chambre, ont déjà fait savoir qu'ils ne voteront pas ce texte en l'état.

"Adoptons ce projet de loi", a répété à de nombreuses reprises Barack Obama, qui s'exprimait depuis la Maison-Blanche, entouré d'enseignants, de pompiers et d'ouvriers. Des corps de métier qui profiteront de ce programme, a assuré le président américain. "Ce plan constitue l'assurance que les Etats-Unis éviteront une nouvelle récession", avait-il par ailleurs indiqué au cours d'entretien diffusé par NBC ce jeudi matin.

Dévoilé jeudi dernier devant le Congrès, l'"American Jobs Act" devrait coûter 447 milliards de dollars à l'Etat fédéral, montant entièrement financé et qui n'ajoutera pas au déficit, avance Barack Obama. Il prévoit notamment l'extension des exonérations de charges salariales et patronales, qui auraient dû arriver à leur terme en fin d'année. Une extension pour un an de la prolongation des allocations chômage (99 semaines au lieu de 26) et des investissements dans les infrastructures et les écoles font également partie de ce programme.

Au moins d'août, l'économie américaine n'a pas créé le moindre emploi (les créations de postes dans le secteur privé étant compensées par les suppressions dans le secteur public). Le taux de chômage reste fixé à 9,1% de la population active, ce qui représente plus de 14 millions d'Américains. Et 43% des chômeurs le sont désormais depuis plus de trois mois.