Avec Chypre, douze pays sur dix-sept ont dit oui au FESF

Par R. Ju., avec Reuters  |   |  219  mots
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Le parlement chypriote a approuvé jeudi l'élargissement des prérogatives du Fonds européen de stabilité financière (FESF). La chancelière allemande, Angela Merkel, et le présidente français, Nicolas Sarkozy, ont incité tous les pays de la zone euro à rapidement ratifier l'accord sur la Grèce.

Le parlement chypriote a facilement approuvé ce jeudi l'élargissement des prérogatives du Fonds européen de stabilité financière (FESF), a appris l'agence Reuters auprès de députés. Ce feu vert devrait porter le montant garanti par Chypre au sein du fonds à 2,029 milliards d'euros, contre 863 millions d'euros précédemment, d'après le projet de loi soumis par le ministère des Finances. Le texte a recueilli la quasi-unanimité des voix au Parlement, mis à part une abstention.

Les faucons des Pays-Bas

L'Autriche devrait dire "oui" vendredi suivie par l'Estonie, Malte, les Pays-Bas et la Slovaquie au cours du mois d'octobre. C'est dans ces deux derniers pays que l'opposition est la plus forte. Dans le premier, après un certain flottement entre le gouvernement et le parlement, le vote a finalement été fixé au 11 octobre.

Quant aux Pays-Bas, la coalition au pouvoir, qui se range plutôt dans le camp des "faucons" sur le sauvetage de la Grèce, devra compter sur l'abstention de l'opposition parlementaire pour faire passer son texte, et pour le moment aucune date n'a été inscrite sur l'agenda des députés.

La chancelière allemande, Angela Merkel, et le président français, Nicolas Sarkozy, ont incité tous les pays de la zone euro à rapidement ratifier l'accord sur la Grèce.