Le projet de référendum grec est officiellement abandonné

Par latribune.fr, avec Reuters  |   |  274  mots
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La Grèce a abandonné son projet de référendum sur le plan de sauvetage financier du pays mis au point par l'Union européenne, annonce vendredi le ministère grec des Finances.

Le ministre Evangelos Venizelos, a confirmé cette décision par téléphone à Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe, à Olli Rehn, commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, et à Wolfgang Schaüble, le ministre allemand des Finances, précise le ministère dans un communiqué.

"Venizelos a informé ses interlocuteurs de sa décision de ne pas organiser de référendum", indique le texte.

L'idée de cette consulation populaire, dévoilée par le Premier ministre George Papandréou lundi soir, avait semé la consternation dans les cercles dirigeants européens.

Entre temps, le premier ministre George Papandréou avait été convoqué d'urgence à un mini sommet européen avec Merkel et Sarkozy, en amont du G20 de Cannes.

"L'objectif est de garantir la mise en oeuvre des procédures d'application" de l'accord de désendettement de la Grèce conclu par la zone euro à Bruxelles la semaine dernière qui "garantit" la place du pays "dans la zone euro", "respecte les sacrifices du peuple grec et ouvre la perspective d'un retour de l'économie à la normale", a souligné M. Vénizélos.

Le projet de référendum avait provoqué l'oppposition du ministre des finances Vénizelos, et entraîné une division de son groupe parlementaire. Mis en situation de minorité au parlement, le premier ministre grec était alors contraint de se soumettre à un vote de confiance ce vendredi soir. Un vote dont l'issue était très incertaine pour le chef du gouvernement.

En retirant finalement l'idée du référendum, Papandréou ouvre la voie à des négociations avec l'opposition en vue de former un gouvernement d'union nationale.