L'AIE revoit en nette baisse sa prévision de demande mondiale de brut

Par latribune.fr, avec Reuters  |   |  119  mots
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Un hiver clément dans l'hémisphère nord et une probabilité de plus en plus élevée de fort ralentissement économique devraient se traduire par une diminution de la croissance de la demande de brut en 2012, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

L'AIE a réduit de 220.000 barils par jour (bpj) la prévision de croissance mondiale de la demande, par rapport à son précédent rapport mensuel, à 1,1 million de bpj.

"La question de l'endettement européen ne s'est pas envolée, comme en témoigne l'abaissement des notes de crédit d'un certain nombre de grandes économies", a-t-elle expliqué dans son rapport. "Les révisions attendues des perspectives de croissance des PIB du FMI et d'autres institutions pourraient se traduire par une croissance plus faible encore, voire une croissance zéro."

Si les cours du brut restent élevés, c'est principalement en raison des craintes sur la production de certains pays comme le Nigeria, l'Irak et l'Iran, a souligné l'AIE.