Le Portugal n'exclut pas de nouvelles aides internationales pour surmonter la crise

Par latribune.fr  |   |  281  mots
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Le Premier ministre portugais Pedro Passos Coelho révèle "ne pas savoir" si son pays pourrait à nouveau faire appel au marché en septembre 2013 comme prévu, et invoque une "garantie d'aide" de l'UE et du FMI en cas contraire. Si le FMI a loué une application "solide" par Lisbonne de son programme de rigueur et de réformes, il a néanmoins estimé que le pays faisait face à "des défis redoutables" et qu'il pourrait avoir besoin d'une nouvelle aide financière face au "scepticisme" des marchés

Le Premier ministre portugais, Pedro Passos Coelho, a indiqué dans un entretien paru en Allemagne samedi "ne pas savoir" si son pays pourrait à nouveau faire appel au marché en septembre 2013 comme prévu, et invoque une "garantie d'aide" de l'Union européenne (UE) et du FMI en cas contraire. "Je ne sais pas si le Portugal reviendra sur le marché en septembre 2013 ou plus tard", a dit Pedro Passos Coelho au quotidien "Die Welt".

"Je le voudrais bien sûr", a-t-il ajouté, "mais si pour une raison ou une autre, qui n'ont rien à voir avec la mise en oeuvre de notre programme, cela ne marche pas, l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) vont prolonger leurs aides au Portugal". "Cela ne veut pas nécessairement dire un deuxième programme d'aide", a-t-il poursuivi, "je ne vois pas de raison pour cela".

En bonne voie ?

Le Portugal est le troisième pays de la zone euro à avoir sollicité l'aide de ses partenaires européens et du FMI pour venir à bout de ses problèmes financiers. Sa capacité à remplir ses objectifs et pouvoir à nouveau faire appel au marché pour se financer à partir de septembre 2013 suscite des interrogations en Europe, où l'hypothèse d'un deuxième plan d'aide pour Lisbonne circule depuis plusieurs mois.

"Nous sommes en bonne voie, nous atteignons tous les objectifs importants", a dit le Premier ministre. Le FMI a loué cette semaine une application "solide" par Lisbonne de son programme de rigueur et de réformes mais néanmoins estimé cette semaine que le pays faisait face à "des défis redoutables" et qu'il pourrait avoir besoin d'une nouvelle aide financière face au "scepticisme" des marchés.