Les partis grecs trouvent un accord in extremis sur les nouvelles mesures d'austérité

Par latribune.fr  |   |  193  mots
Le Premier ministre grec, Lucas Papadémos, a appelé directement Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, pour l'informer de la signature de l'accord. Photo : Reuters.
Attendu depuis plusieurs jours, un accord entre les socialistes, les conservateurs et l'extrême-droite a été trouvé en Grèce pour accepter de nouvelles mesures de rigueur, condition nécessaire à l'obtention d'une nouvelle aide de l'Europe.

Les trois partis de la coalition gouvernementale en Grèce - Pasok, Nouvelle Démocratie, Laos - se sont mis d'accord sur un ensemble de nouvelles mesures d'austérité à mettre en oeuvre en échange d'un deuxième plan d'aide international à Athènes.  Cet accord a été confirmé par Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), lui-même informé par le Premier ministre grec Lucas Papadémos. "Il y a quelques minutes, j'ai reçu un appel du Premier ministre grec disant qu'un accord avait été conclu et approuvé par les grands partis", a dit Mario Draghi à Francfort.
Ces mesures d'austérité sont exigées par la BCE, la Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI) pour débloquer une deuxième aide d'au moins 130 milliards d'euros afin d'éviter la faillite à la Grèce .
Les tractations entre socialistes du Pasok, conservateurs de Nouvelle Démocratie et le LAOS d'extrême droite ont été difficiles en raison de l'hostilité manifestée par une grande partie de la population, déjà soumise à une cure de rigueur drastique depuis 2010, alors que doivent se tenir des élections en avril.