La Grèce et ses créanciers fixent un plan d'économies de 11,6 milliards d'euros

Par latribune.fr (Source AFP)  |   |  278  mots
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Le gouvernement grec et les représentants de la Troïka (UE-BCE-FMI) se sont accordés sur le montant des économies que devra réaliser le pays au cours de deux prochaines années. Elles s'élèvent à 11,6 milliards d'euros.

Au cours de deux prochaines années, Athènes devra réaliser 11,6 milliards d'euros d'économies. Cela représente 5,5% du produit intérieur brut du pays. Par ailleurs, le gouvernement de coalition a identifié 27 millions d'euros d'économies qui ne faisaient pas partie du mémorandum imposé par les créanciers d'Athènes en contrepartie des aides qui lui ont été accordées. Sur ce montant, 10 millions viennent des réductions de salaires imposées aux ministres et 17 millions d'une baisse des coûts immobiliers des ministères. La mise en oeuvre de ce mémorandum a déjà été retardée en raison de la période d'instabilité gouvernementale qui s'est traduite par deux élections législatives successives en mai et juin, les partis anti-austérité ayant déclaré qu'ils le refusaient.

Retraites et aides sociales seraient les premières à être visées par des coupes budgétaires, selon les médias grecs. Le ministre grec de l'Emploi Yannis Vroutsis a indiqué mercredi soir que 44% des économies prévues, soit 5 milliards d'euros, concernaient son ministère .

Les pourpalers entre les chargés de mission de la Troïka (Fonds monétaire international, Banque centrale et Commission européenne) se poursuivent ce jeudi. Dans la matinée, Poul Thomsen (FMI), Klaus Masuch (BCE), et Matthias Mors (Commission européenne), se sont entretenus avec le ministre des Finances grec Iannis Stournaras pour la finalisation de ces mesures. Elles seront présentées dans le détail aux dirigeants des partis de la coalition au pouvoir. Le Premier ministre Antonis Samaras, quant à lui, doit rencontrer le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, en fin d'après-midi.