Hollande et Merkel rencontrent les patrons pour relancer la croissance

Par latribune.fr  |   |  288  mots
François Hollande et Angela Merkel à Berlin, le 23 août 2012. Copyright Reuters
François Hollande et le président de la commission européenne, José Manuel Barroso sont attendus à Berlin par la chancelière allemande Angela Merkel pour un diner inédit avec le patronat européen. Objectif : trouver les moyens de relancer la croissance et la compétitivité en Europe.

L?initiative vient de la chancelière allemande. Autour de la table, Angela Merkel réunira le président français, François Hollande et celui de la commission européenne, José Manuel Barroso, et une quinzaine de grands patrons. Au menu : la crise en Europe et les moyens de s?en sortir.

Les dirigeants invités sont tous membres de la "Table ronde des industriels européens", un club très sélect d'obédience libérale, présidé par le PDG de Volvo, Leif Johansson. Ce forum réunit une cinquantaine d'entreprises industrielles et de hautes technologies de tout premier plan qui "pèsent" à elle-seules 1.300 milliards d'euros de chiffres d'affaires et 6,8 millions de salariés.

La rencontre se veut une nouvelle "étape dans un cycle de réflexion" sur la croissance engagé par le sommet européen de juin 2012 et qui doit donner lieu en juin prochain à une feuille de route des Vingt-Sept.

Des réformes structurelles demande l?Allemagne

Angela Merkel a encore répété samedi sa conviction: des réformes structurelles devront être menées dans de nombreux pays européens afin que "les grandes entreprises européennes aient encore leur chance sur le marché mondial et puissent devenir des acteurs majeurs".

"Ne croyez pas que ce dîner va être une espèce d'instruction à charge voulu par la chancelière afin d'utiliser quinze chefs d'entreprises pour dire: ?la France n'est pas bonne, regardez le modèle allemand?, pas du tout", soutient l'entourage du président français.

Avant ce sommet, le président français doit annoncer dans la matinée à Paris avec le PDG d'Airbus un accord industriel majeur". Ni l'Elysée, ni l'entreprise aéronautique n'ont donné de détail.