Et le nouveau président italien est... l'ancien

Par latribune.fr  |   |  214  mots
Le noveau président de la république italienne, Giorgio Napolitano. Copyright Reuters
Pour sortir de l'impasse politique dans laquelle se trouvaient le "grands élus", après le rejet des précédents candidats, les formations de centre gauche et de centre droit ont sollicité le président sortant, agé de 87 ans, pour qu'il se représente. Il a été élu, avec une majorité confortable.

Le président italien Giorgio Napolitano a été réélu samedi pour un second mandat lors du sixième tour de scrutin, après avoir obtenu plus des 504 voix nécessaires, a constaté l'AFP. M. Napolitano, 87 ans, avait accepté à la demande générale de solliciter un second mandat en dépit de son âge avancé pour sortir le pays de l'impasse, par "sens des responsabilités". Lorsque le vieux chef de l'Etat a atteint le nombre de voix nécessaires pour sa réélection, les grands électeurs ont interrompu le dépouillement par un long applaudissement debout.

"Aujourd'hui est une journée importante pour notre République. Je remercie le président Giorgio Napolitano pour son sens du devoir et sa générosité personnelle et politique qui lui a fait accepter de poursuivre son engagement dans un contexte aussi difficile et incertain", a réagi le chef de la droite Silvio Berlusconi.

Dans le même temps, des centaines de partisans de l'autre candidat, Stefano Rodotà, dont le nom avait été proposé par les contestataires du Mouvement cinq étoiles (M5S), se sont mis à crier "Bouffons, bouffons!", "Honte!" tout en scandant le nom de leur favori. Selon un résultat définitif non officiel, M. Napolitano a obtenu 739 voix des 1.007 grands électeurs.