Cameron veut accélérer la tenue du référendum sur la sortie de l'UE

Par latribune.fr (avec AFP)  |   |  217  mots
Le plan d'instauration du plafond sur le nombre d'immigrés prévu par David Cameron a été abandonné, face à l'opposition ferme de ses partenaires européens qui lui ont rappelé le caractère intangible du principe de libre circulation des personnes en Europe.
Le Premier ministre britannique a promis de longue date la tenue du scrutin d'ici 2017. Il a menacé de faire campagne pour une sortie de l'UE s'il n'obtient pas satisfaction sur les réformes.

"Le référendum doit avoir lieu avant fin 2017. Je serais ravi si nous pouvions le faire plus tôt. Plus je peux avancer vite sur mon engagement d'une renégociation (des termes de l'appartenance à l'UE) et d'un référendum, mieux ce sera", a déclaré  David Cameron, dimanche 4 janvier.

David Cameron a promis de longue date la tenue avant 2017 d'un référendum sur le maintien de son pays dans une Union européenne réformée au préalable, si son parti conservateur remporte les législatives de mai.

Sous pression des courants europhobes

S'il n'obtient pas satisfaction sur les réformes, il a répété dimanche qu'il "n'exclut rien", menaçant de faire campagne pour une sortie de l'UE.

Sous pression de l'opinion et des courants europhobes, David Cameron a présenté fin novembre un plan visant à juguler l'afflux de travailleurs européens en limitant leur accès aux prestations sociales. Le dirigeant britannique a admis qu'il faudrait pour cela apporter des changements aux traités européens.

D'autres pistes évoquées, comme instaurer un plafond sur le nombre d'immigrés, ont en revanche été abandonnées, face à l'opposition ferme de ses partenaires européens qui lui ont rappelé le caractère intangible du principe de libre circulation des personnes en Europe.