Impôts, pub à la télé, déficit des collectivités : Copé fait feu de tout bois

Par latribune.fr  |   |  328  mots
Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale réunissait mardi soir son club politique Génération France. Il multiplie les propositions fracassantes.

C'est la vedette politique du moment : Jean-François Copé. Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale réunissait mardi soir son club politique Génération France. Il a plaidé à cette occasion pour un "pacte de stabilité" entre les collectivités locales et l'Etat pour mettre un terme à "l'explosion" des dépenses des conseils généraux et régionaux - dont il souhaite la "fusion" - sans "aucun contrôle".

"Aujourd'hui, le cumul des budgets régionaux et départementaux c'est 64 milliards d'euros. On ne peut pas continuer comme ça, c'est intenable", a-t-il lancé. Un débat d'actualité alors que certaines collectivités menacent de présenter des budgets en déficit (ce qui est interdit), soulignant que l'Etat ne cesse lui aussi d'afficher des déficits.

Mais Jean-François Copé intervient ces derniers jours tous azimuts. Concernant les déficits sociaux, lil préconise une "réforme des administrations de la Sécurité sociale" - le député socialiste et médecin, Jean-Marie Le Guen était invité à cette réunion de Génération France - via notamment la mise en place "de guichets uniques entre toutes ces structures" (caisse d'allocations familiales, caisse d'assurance maladie, URSSAF) qui "coûtent des fortunes" aux contribuables.

Le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale doit aussi intervenir ce mercredi lors d'une table ronde à l'Assemblée nationale consacrée à la télévision. Il devrait en profiter pour pour remettre en cause la fin de la publicité sur la télévision publique avant 20 heures ce qui remettrait en cause la vente de France Télévisions Publicité à Lov Group de Stéphane Courbit associé à Publicis.

Il s'était déjà illustré ces derniers jours dans le débat sur les impôts - bouclier fiscal contre bouclier social - en préconisant une fusion entre l'impôt sur le revenu (payé seulement par un Français sur deux) et les taxes sociales CSG-CRDS  à l'assiette plus large.