Qui en veut à Ségolène Royal ?

Par latribune.fr  |   |  318  mots
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Pour la troisième fois depuis 2006, le domicile francilien de la présidente socialiste de Poitou-Charentes a fait l'objet d'une effraction. C'est une mineure qui serait l'auteur de la dernière visite.

L'appartement de Ségolène Royal, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), a été partiellement mis à sac mercredi, a-t-on appris dans l'entourage de l'ancienne candidate à l'Elysée. Il s'agit de la troisième intrusion au domicile de la présidente socialiste de Poitou-Charentes en quatre ans.

"Cette répétition, cette série, pose question. Il y a quand même des coïncidences qui interrogent", a déclaré à Reuters Guillaume Garot, porte-parole de Ségolène Royal.

Arrivée chez elle en début de soirée, l'élue PS a constaté que quelqu'un s'était introduit dans l'appartement, situé en rez-de-jardin, en passant par une porte-fenêtre, a-t-on précisé de source policière. "Aucun objet n'a été dérobé mais le bureau et deux chambres ont été mis à sac et tous les effets personnels, vêtements ou photos, ont été retournés, mis en vrac", a-t-on ajouté dans l'entourage de Ségolène Royal, qui a porté plainte.

"Trois fois en quatre ans, on dit: 'ça suffit", a-t-on souligné. Cette nouvelle intrusion survient deux jours après l'annonce de sa candidature à la primaire présidentielle du PS. "Ça ressemble à une forme d'intimidation", a dit Guillaume Garot, qui est aussi député-maire de Laval.

jeuid soir, on apprenait de source policère que la personne qui s'est introduite mercredi au domicile de Ségolène Royal serait une jeune femme connue pour des cambriolages. Elle aurait été  identifiée grâce à ses empreintes digitales, retrouvées dans l'appartement. Selon Europe 1, qui a révélé l'information, ses empreintes étaient fichées au FAED (Fichier automatisé des empreintes digitales). La jeune fille est recherchée par la police des Hauts-de-Seine.

Les deux précédents cambriolages s'étaient déroulés le 17 octobre 2006, juste avant les primaires socialistes, et le 27 juin 2008, au moment où Ségolène Royal se lançait dans le congrès de Reims du PS.