Quand DSK évoque sa succession au FMI

Par latribune.fr  |   |  185  mots
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Dominique Strauss-Kahn n'a fait qu'une allusion ce jeudi à sa succession à la tête du Fonds monétaire international (FMI) devant des journalistes à New Delhi. Mais, déjà, certains y voient un signal supplémentaire quant à sa possible participation à la course à l'Elysée.

Alors que Ségolène Royal vient de se déclarer comme candidate aux primaires socialistes en vue de la présidentielle de 2012, Dominique Strauss-Kahn relance les conjectures sur ses intentions électorales en France. A New Delhi, ce jeudi, il a en effet évoqué le profil de son successeur à la direction générale du FMI qui ne doit pas, selon lui, venir d'Europe ou des Etats-Unis. Ce seul intermède a suffi à relancer les questions sur ses projets politiques.

Interrogé peu après sur ses projets pour 2012, il a affirmé qu'il n'y avait "rien de nouveau", puis a évoqué un "deuxième, troisième ou quatrième mandat" au FMI alors qu'il semble acquis dans l'esprit des Américains que le prochain directeur général sera issu d'un pays émergent.

Ses proches ont aussitôt relativisé ses propos. "Il n'a pas dit qu'il ne ferait pas de prochain mandat. Il faut regarder les mots à la loupe... Mais il est vrai qu'il est assez habile pour lancer subliminalement un petit message", a insisté le député strauss-kahnien Jean-Marie Le Guen auprès de l'AFP.