Ce lundi, la Bourse de Tokyo a terminé sur une dégringolade de 1,71%, l'indice Nikkei 225 des valeurs vedettes a chutant de 144,62 points à 8.295,63 points.  La question de la dette en Europe, particulièrement en Grèce toujours instable, et en l'Espagne en proie à une crise de son secteur bancaire, inquiète les investisseurs. En outre, de mauvais chiffres du chômage pour le mois de mai publiés vendredi aux Etats-Unis ont renforcé les doutes quant à la vigueur de la reprise de la première puissance économique mondiale. La deuxième plus importante, la Chine, a quant à elle vu son activité manufacturière fortement ralentir en mai, d'après deux indices publiés séparément vendredi, confirmant la baisse de la croissance au sein du moteur de l'activité mondiale.

Sony sous les 1.000 yens

Des mauvaises nouvelles qui entretiennent la flambée du yen, considéré comme une valeur refuge. Une situation qui met particulièrement en difficulté certaines valeurs, dont celle de Sony, qui réalise 80% de son chiffre d'affaires hors de l'archipel. Son action a terminé la séance sous 1.000 yens, pour la première fois depuis 1980. le fabricant d'électronique subit également les effets des pertes sur son activité de télévision. Le groupe accuse une perte nette historique de 4,5 milliards d'euros pour l'exercice annuel achevé en mars. A la clôture, le titre Sony cotait 996 yens, en baisse de 1,67% sur la journée. Désormais dirigé par le quinquagénaire Kazuo Hirai, un Japonais mâtiné de culture américaine, Sony est en cours de réorganisation.