Alstom et le syndrome de la cavalerie

Par MonFinancier.com  |   |  393  mots
Chaque matin, l'actualité commentée par Marc Fiorentino...

Après des années de destruction systématique de l'industrie Française par des gouvernements qui n'ont fait qu'augmenter la pression fiscale et des syndicats qui au nom de la lutte des classes ont déstabilisé avec des revendications absurdes les entreprises, la cavalerie se réveille et veut intervenir alors qu'il est déjà trop tard. La cavalerie arrive toujours trop tard.


LA BATAILLE ENTRE GE ET SIEMENS
Je suis très surpris. Même les médias les plus libéraux nous jouent une partition à la Montebourg. On nous fait le coup de la France est en danger. Défendons jusqu'aux derniers ouvriers nos fleurons industriels. Il faut dans un monde totalement globalisé qu'Alstom reste Français quitte à mourir.

On a l'impression que tout le monde vient de découvrir que la France a perdu la bataille industrielle. Cela fait 20 ans que l'emploi industriel s'effondre, que les syndicats ont plombé les entreprises avec des revendications absurdes et que les gouvernements successifs les ont achevées avec une fiscalité mortelle.


LA FRANCE N'AIME PAS LES ENTREPRISES
Le combat pour Alstom est un combat d'arrière garde. C'est le mauvais combat et il est perdu d'avance. Dans une économie globale, un pays de 66 millions d'habitants n'a la possibilité de se défendre qu'en étant ultra compétitif. Pour qu'il n'y ait pas de nouvelles affaires Alstom, il ne faut pas des nationalisations temporaires ou tout autre intervention d'un autre temps, il vaut mieux tout simplement baisser le coût du travail en baissant les charges et la fiscalité des entreprises. Un pays qui n'aime pas les entreprises perd ses entreprises. C'est logique. Voir l'édito en vidéo

QUAND MÊME TRÈS DRÔLE
Pendant que Bouygues demandait le soutien de Montebourg sur SFR au nom de la "nation", il négociait la vente d'Alstom à General Electric dans son dos.

FINALEMENT L'UKRAINE EXISTE
Les investisseurs se sont quand même aperçus que l'Ukraine était un problème. Même si les craintes "de troisième guerre mondiale" sont un peu grotesques, on ne peut pas nier que ce qui se passe en Ukraine est un problème pour l'Europe... Les marchés n'ont cependant pas chuté. Ils ont marqué une pause.

POURQUOI LES...


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