Nouveau plongeon des marchés boursiers

Par latribune.fr  |   |  380  mots
(Crédits : Reuters)
Symbole de la nervosité des marchés, même les traditionnelles valeurs refuges sont boudées par les investisseurs.

L'optimisme suscité mardi par de nouvelles mesures de la Réserve fédérale, visant notamment à accorder des facilités de credit aux entreprises en difficultés, n'a pas duré bien longtemps. Mercredi, les marchés européens sont nettement à la baisse, abandonnant bien plus que les gains de la veille. Même tendance sur les marchés américains.

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A la clôture, le CAC 40 a ainsi chuté de 5,9%. À Francfort, le Dax a baissé de 5,6%. Le Footsie londonien a abandonné 4,1% et la Bourse de Milan a cédé 1,2%.

A Wall Street, vers 17h35, le Dow Jones plongeait de 7,2%, repassant sous la barre symbolique des 20.000 points, le S&P 500 reculait de 6,3% et le Nasdaq perdait 5,2%.

Plus tôt dans la journée, le Nikkei japonais a laissé de 1,7% et le Kospi coréen a reculé de 3,9%. La Bourse de Hong Kong a perdu 4,1%, alors que celle de Shanghai a baissé de 1,8%.

Symbole de la nervosité des marchés, même les traditionnelles valeurs refuges sont boudées par les investisseurs. L'or recule de 2,5%, très loin des sommets touchés début mars. Les taux américains et allemands remontent aussi fortement, le taux américains à dix ans repassant même au-dessus de la barre de 1%. Et le yen s'affaisse face au dollar.

Forte récession attendue

Parallèlement, les cours du pétrole poursuivent, eux, leur dégringolade. A 22 dollars pour le baril WTI à New York et 25 dollars pour le Brent à Londres, ils évoluent à leur plus bas niveau depuis 2003.

Lundi, la Banque centrale américaine, très active pour tenter de juguler l'impact du coronavirus sur l'économie et les marchés, a annoncé qu'elle allait accorder des facilités de crédits destinés aux entreprises les plus affectées. L'objectif est d'empêcher des difficultés de remboursements des prêts qui accéléreraient les dommages économiques causés par le coronavirus.

Mais les mesures de la Fed ne suffisent pas à clamer l'inquiétudes des investisseurs, face à des indicateurs économiques en berne et la multiplication des mesures de confinement partout en Europe et aux Etats-Unis. Plus les jours passent et plus économistes anticipent un repli marqué de l'économie au cours des prochains trimestres.