480.000 personnes vont bénéficier de la prolongation de l'assurance-chômage en février

Par AFP  |   |  268  mots
Jean Castex a annoncé ce week-end une prolongation des indemnisations-chômage pour la troisième fois depuis le début de la crise de Covid en France. (Crédits : Reuters)
Pour limiter le risque de précarité liée à la crise du Covid-19, le Premier ministre Jean Castex a annoncé ce week-end une nouvelle prolongation des indemnisations chômage en février. Déjà adoptée lors des deux confinements de mars et octobre, l'Unédic a estimé ce mardi que cette mesure touche 120.000 personnes supplémentaires.

Les chômeurs en fin de droits verront leur indemnisation à nouveau prolongée jusqu'à la fin du mois de février face à la crise du Covid-19, une mesure qui devrait concerner 480.000 personnes a estimé mardi l'Unédic.

Jusqu'au 28 février

Conformément à un arrêté paru ce week-end au Journal officiel, les demandeurs d'emploi qui épuisent leurs droits d'ici au 15 février bénéficient d'une telle prolongation. Sa durée est égale au nombre de jours calendaires entre la date d'épuisement des droits du demandeur d'emploi et le 28 février, précise l'arrêté.

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Le spectre de la précarité

Jusqu'alors, la prolongation "exceptionnelle" des droits, destinée selon le Premier ministre Jean Castex à "éviter le risque de bascule dans la précarité", concernait les chômeurs arrivant en fin de droit entre le 30 octobre, début du deuxième confinement, et le 31 janvier, après déjà une première prolongation d'un mois.

L'Unédic estime qu'une prolongation d'un mois touche quelque 120.000 personnes supplémentaires, évaluant donc au total le nombre de chômeurs concernés à 480.000 pour les mois de novembre, décembre, janvier et février.

Déjà deux prolongations en 2020

La prolongation exceptionnelle des droits à l'assurance-chômage avait déjà été adoptée une première fois pendant le premier confinement qui avait duré trois mois, du 17 mars au 10 mai. Puis, Jean Castex avait renouvelé cette décision au moment du deuxième confinement en France. En novembre dernier, cette "prolongation de deux mois" concernait quelque "220.000 personnes", notait le ministère du Travail.