Emplois fictifs : l'émission Quotidien met en cause Bruno Le Roux

Par latribune.fr  |   |  299  mots
Bruno Leroux a récusé tout amalgame avec l'affaire Fillon, au micro de TMC.
Dans le cadre de leur "opération parlement transparent", les équipes du présentateur de TMC se sont penchées sur les CDD de collaboratrices parlementaires des filles de Bruno Leroux. Leurs révélations font resurgir le spectre des emplois fictifs.

Bernard Cazeneuve recevra mardi le ministre de l'Intérieur, Bruno le Roux, pour évoquer avec lui l'emploi de ses filles comme collaboratrices parlementaires, a-t-on appris dans l'entourage du Premier ministre. "Le Premier ministre le verra demain. En effet, ils évoqueront ce sujet", a-t-on indiqué à Matignon.

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Selon l'émission de TMC "Quotidien", les filles de Bruno Le Roux, âgées aujourd'hui de 23 et 20 ans, ont tout au long de leur cursus au lycée et pendant leurs études supérieures, bénéficié de CDD à l'Assemblée nationale comme collaboratrices parlementaires auprès de leur père, alors député PS de Seine-Saint-Denis. A chaque fois "au cours des périodes de vacances scolaires", assure Bruno Le Roux, qui a reconnu ces activités. Seul hic, selon "Quotidien", les filles du ministre de l'Intérieur étaient, à en croire leurs profils LinkedIn, en stage ailleurs ou à l'école durant les périodes concernées.  Au total, elles auraient cumulé chacune 14 et 10 Contrats à durée déterminée (CDD), entre 2009 et 2016, pour un montant cumulé de 55.000 euros.

Réagissant à la polémique naissante, mardi matin, le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a affirmé sur les ondes de RTL ne pas être "au courant". "La question essentielle, c'est de savoir si elles ont travaillé. (...) Si le travail a pas été effectué, c'est un complément de salaire, et là c'est un vrai problème et moral, et politique, et éthique et tout ce que vous voulez." Et de poursuivre, comme le relève Le Lab : "Bruno Le Roux n'est pas candidat à la présidentielle, il fait très bien son travail. Je ne vois pas aujourd'hui en quoi il devrait se mettre en retrait."

(Avec Reuters)