En juin, la consommation des ménages a progressé de 0,4%

Par latribune.fr  |   |  376  mots
La consommation des ménages reste le principal moteur de croissance de l'économie française, contribuant pour un peu plus de 50% au produit intérieur brut.
En France, la consommation des ménages poursuit son accélération, dopée par les achats de produits alimentaires qui ont progressé de 0,6% en juin.

La consommation des ménages français en biens a progressé de 0,4% en juin grâce au dynamisme des achats alimentaires, selon les données publiées vendredi 31 juillet par l'institut national de la statistique et des études économiques (Insee).

Le chiffre de juin marque un net rebond par rapport aux deux mois précédents, où la consommation des ménages en biens, qui représente un peu moins de 50% de leur consommation totale, avait quasiment stagné : +0,1% en mai.

Néanmoins, sur l'ensemble du deuxième trimestre, les dépenses de consommation des ménages en biens sont quasi stables (-0,1%) après l'augmentation du premier trimestre (+1,5%).

Hausse des achats de produits alimentaires

Les dépenses en biens durables ralentissent légèrement en juin (+0,4% après 0,7% en mai). De plus, le mois dernier, les Français ont davantage équipé leur logement puisque la consommation de ce type de biens progresse de 0,4%.

Les achats d'automobiles confirment leur dynamique de progression amorcée le mois précédent (+0,7% en juin après +0,5% en mai).

Mais ce qui dope véritablement la consommation des ménages, c'est la nette progression des achats de produits alimentaires. En juin, il affichent + 0,6%, alors qu'ils étaient restés stables en mai. En outre, l'Insee note que sur l'ensemble du deuxième trimestre, la consommation en produits alimentaires s'est nettement redressée : +0,8% contre +0,2% au trimestre précédent.

Baisse des dépenses énergétiques

Dans sa note mensuelle, l'Insee révèle également que la consommation des ménages en énergie est restée quasi identique le mois dernier (-0,1%). Au deuxième trimestre, les dépenses en énergie se replient (-2,2% après 3,7%), principalement en gaz et en électricité.

Enfin, il faut noter que les achats en textile (habillement et cuir) ont augmenté de 0,4% mais accusent néanmoins un repli de 2,0% sur l'ensemble du deuxième trimestre.

La consommation, moteur de la croissance

La consommation des ménages reste le principal moteur de croissance de l'économie française, contribuant pour un peu plus de 50% au produit intérieur brut.

Son dynamisme de début d'année avait alimenté la croissance de 0,6% du PIB au premier trimestre. Les prévisions pour celui du deuxième trimestre se situent globalement à 0,2%/0,3%.

(Avec Reuters)