Etat d'urgence : des perquisitions, interpellations, saisies d'armes menées dans toute la France

Par latribune.fr  |   |  274  mots
Les opérations n'ont pas été ordonnées dans le cadre de l'enquête sur les attentats.
Les perquisitions, menées dans les agglomérations de Toulouse, Lille, Lyon, Marseille, Strasbourg et Grenoble, visaient des personnes fichées pour radicalisation ou susceptibles d'être proches de la mouvance islamiste. 23 personnes ont été interpellées, et 104 assignées à résidence.

Publié le 16/11/2015 à 11:42. Mis à jour le 16/11/2015 à 12:13.

Les forces de l'ordre ont mené dans la nuit de dimanche à lundi 16 novembre des perquisitions dans le cadre de l'état d'urgence en France, et une perquisition à Bobigny (Seine-Saint-Denis) aux fins de l'enquête sur les attentats de Paris et Saint-Denis, a-t-on appris lundi 16 novembre auprès de la police et de la gendarmerie.

"Plus de 150 perquisitions administratives ont été menées [dans la nuit de dimanche à lundi] et cela va continuer", a confirmé Manuel Valls, interrogé sur RTL.

Des armes de guerres ont été saisies

Outre l'opération de Bobigny, les "perquisitions administratives" menées en province ont visé des personnes fichées pour radicalisation ou susceptibles d'être proches de la mouvance islamiste.

Elles se sont déroulées dans dix-neuf départements "en région parisienne, à Lille et dans le Nord, à Lyon, à Toulouse, à Marseille, dans toutes les grandes agglomérations en France", a détaillé Bernard Cazeneuve. Des armes (9 armes de poing, 8 armes longues et 4 armes de guerre, notamment), de la drogue, des ordinateurs, disques durs et téléphones portables ont été saisis, a déclaré le ministre de l'intérieur, lors d'un point presse.

Dans le département du Rhône, "un objectif a été identifié, soupçonné de se livrer au trafic d'armes et de stupéfiants et de soutenir la mouvance islamiste radicale", détaille Bernard Cazeneuve.

104 personnes ont été assignées à résidence

Bernard Cazeneuve a annoncé 23 interpellations. En outre, 104 personnes ont été assignées à résidence. Il a terminé son discours par: "Les terroristes ne détruiront jamais la République, car c'est la République qui les détruira."