Forte baisse du chômage en septembre (-1,9%), record depuis 1996

Par latribune.fr  |   |  336  mots
Rue de Grenelle, on insiste sur le "caractère structurel" de la baisse, qui concerne "toutes les classes d'âge" et les catégories B et C de Pôle Emploi (en plus de la catégorie A).
Le ministère du Travail se félicite de cette "tendance de fond favorable".

Les chiffres de Pôle Emploi vont-ils redonner le sourire à François Hollande ? En septembre, le nombre de demandeurs d'emplois de catégorie A a baissé de 66.300, soit un recul de 1,9% par rapport au mois précédent. C'est la plus forte baisse depuis 1996 en volume, et depuis novembre 2000 en pourcentage.  Au total, 3,49 millions de personnes sont enregistrées en catégorie A. En tenant compte des catégories B et C, le nombre de demandeurs d'emplois recule de 38.000, à 5,48 millions.

Comme le souligne le communiqué du ministère du Travail, "Il s'agit du 3e trimestre consécutif de baisse, ce qui ne s'était pas observé depuis début 2008." Le ministère remarque qu'au total, "le nombre de demandeurs d'emploi sans activité a diminué de 90.000" depuis le début de l'année.

"Notre politique économique porte ses fruits"

Rue de Grenelle, on insiste sur le "caractère structurel" de la baisse, qui concerne "toutes les classes d'âge" et les catégories B et C de Pôle Emploi (en plus de la catégorie A). Par ailleurs, si 73.500 personnes sont entrées en formation en septembre, le nombre élevé de sorties de formation fait que la catégorie D reste stable (-500). "La baisse globale du nombre d'inscrits à Pôle emploi au mois de septembre est donc essentiellement liée à l'amélioration du retour à l'emploi" affirme le ministère.

Le gouvernement n'a pas tardé à réagir à cette annonce. Sur Twitter, le Premier ministre Manuel Valls s'est réjoui de cette baisse record, signe selon lui que la politique économique du gouvernement "porte ses fruits".

 L'heure était également à la satisfaction du côté de François Hollande, qui a salué la confirmation d'une "tendance installée depuis le début de l'année". Mais pour le président, "la bataille n'est pas terminée".

 (Avec AFP et Reuters)