François Hollande réaffirme qu'il ne se représentera que si le chômage baisse

Par latribune.fr  |   |  412  mots
François Hollande jure qu'il fera de la baisse du chômage le critère de sa candidature pour 2017.
Sur France Inter vendredi, le président de la République a confirmer que la baisse du chômage sera le critère de sa candidature à sa propre réélection. Il a repoussé l'idée d'une primaire, pour l'instant.

Interrogé vendredi 19 février sur France Inter dans l'émission « Le Téléphone sonne », le président de la République François Hollande a confirmé qu'il ne sera pas candidat à sa propre réélection s'il n'y a pas de « baisse du chômage. »

Baisse du chômage : le critère

« Je me suis engagé personnellement. J'ai dit que je serai jugé sur cette question-là. Je ne me déroberai pas. Je n'ai de ce point de vue-là qu'une seule parole. J'ai été candidat pour que nous créions les conditions pour qu'il y ait une baisse du chômage et il doit y avoir une baisse du chômage. Et s'il n'y a pas de baisse du chômage, vous savez quelles conclusions j'en tirerai", a martelé sur les ondes.

Quand se présenter ?

Interrogé sur le moment auquel il déclarera sa candidature éventuelle, François Hollande s'est montré très évasif :

« je suis président de la République, je le suis pour la période qui va jusqu'en mai 2017. (...) Je peux ne pas être candidat, je peux être candidat. Je ne me déterminerai qu'au moment où je penserai que ce sera le temps d'y parvenir ».

La primaire ? Non merci

Concernant une éventuelle primaire à gauche, réclamé par une partie des députés du PS et plusieurs organisations de gauche, le président de la République a éludé la question, mais il n'a pas réellement caché son opposition à cette procédure.

« Je ne suis pas dans cette situation. Je suis président de la République. Nous sommes à 14 mois d'une élection, et je vais rentrer dans ce type de réflexion, d'organisation ? Mais qu'est-ce qu'on penserait de moi ? Je ne suis pas à la tête d'un parti, je suis à la tête du pays »

Vouloir gouverner ou non ?

Le président de la République a, enfin, expliqué sa démarché « réformiste » et en a fait le critère du jugement des électeurs.

« La question c'est de savoir: est-ce qu'on veut gouverner ou est-ce qu'on ne veut pas gouverner? Si on ne veut pas gouverner (...) on laisse d'autre faire ce qu'on appelle la sale besogne. Moi je ne fais pas la sale besogne je fais (...) le plus beau des travaux qu'il est possible de faire pour mon pays", a-t-il affirmé avant de préciser : « je demande à être jugé là-dessus : est-ce que j'aurais bien fait, ou est-ce que je n'aurais pas bien fait ».