Georges Tron, conseiller départemental et ancien ministre, renvoyé aux assises pour viol

Par latribune.fr avec Reuters  |   |  211  mots
L'ex-ministre Georges Tron se dit adepte de la réflexologie plantaire.
Georges Tron est accusé par deux anciennes employées de sa commune de Draveil de viol aggravé et agression sexuelle. Après un non-lieu infirmé par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, le maire de Draveil s'était pourvu en cassation.

Tout juste élu conseiller départemental à Draveil, Georges Tron devra faire face à la Justice. L'ancien ministre UMP sera jugé aux assises pour viol après le rejet vendredi 3 avril de son pourvoi par la Cour de cassation. L'avocat général à la Cour de cassation s'était prononcé mercredi 1er avril pour l'annulation du renvoi aux assises de Georges Tron afin que les charges soient de nouveau examinées.

"Georges Tron et sa complice, Mme Brigitte Gruel, auront à répondre des faits de viol et d'agression sexuelle sur les parties civiles", a déclaré à la presse l'avocat des plaignantes, Me Patrice Spinosi.

Adepte de "réflexologie plantaire"

En décembre, des juges d'instruction ont décidé de renvoyer Georges Tron aux assises pour viol et agression sexuelle aggravés à la suite des plaintes de deux anciennes employées de sa commune de Draveil (Essonne) après un non-lieu infirmé par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris. Mais l'ancien secrétaire d'Etat à la Fonction publique de Nicolas Sarkozy s'était pourvu en cassation.

L'ex-ministre, se disant adepte de la réflexologie plantaire, a reconnu durant l'enquête avoir caressé les pieds des plaignantes, tout en se défendant d'avoir eu des relations ou même des intentions sexuelles.