"L'année 2022 sera peut-être celle de la fin de l'épidémie", dit Macron

Par latribune.fr  |   |  499  mots
(Crédits : JOHANNA GERON)
Emmanuel Macron a averti vendredi, lors de ses voeux pour 2022, que "les semaines à venir seront difficiles". Mais qu'il y avait "de vraies raisons d'espérer" grâce au vaccin et que "2022 serait peut-être l'année de sortie de l'épidémie". Le chef de l'État a par ailleurs annoncé que les secteurs les plus touchés par la déferlante Omicron seront aidés.

Pour les derniers vœux de son mandat, Emmanuel Macron a sans surprise porté un message d'espoir malgré la déferlante du variant Omicron, tout en faisant campagne pour la présidentielle en rappelant les grandes dernières mesures de son mandat.

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Même s'il ne s'est toujours pas déclaré officiellement -ce dont personne ne doute-, Emmanuel Macron a fait un petit pas de plus vers la déclaration officielle en déclarant que "quelles que soient ma place et les circonstances, je continuerai à vous servir".

Aides pour les secteurs touchés par Omicron

Pour l'heure, le chef de l'État a averti que "les semaines à venir seront difficiles", mais il s'est voulu rassurant en affirmant qu'il y avait "de vraies raisons d'espérer" grâce au vaccin et que "2022 serait peut-être l'année de sortie de l'épidémie". Alors qu'il a une nouvelle fois appelé les 5 millions de non-vaccinés à tendre le bras, Emmanuel Macron a voulu rassurer les secteurs qui avaient vu les aides d'État se réduire ces derniers mois avec l'amélioration de la situation sanitaire.

"Des secteurs comme la culture, le sport, la restauration, l'hôtellerie, le tourisme, l'événementiel vont à nouveau subir les conséquences économiques de cette situation. Nous les aiderons comme il se doit, comme nous le faisons depuis le début de cette pandémie", a-t-il déclaré.

"Il y aura également nombre de nos activités désorganisées en raison de ce variant si contagieux. Nous veillerons dans ce contexte à assurer la continuité du service public et de la vie de la nation", a ajouté le chef de l'État, qui s'est déclaré "résolument optimiste pour 2022 et les années qui viennent".

Éloge de son bilan

Car, selon lui, "malgré les épreuves, la France est plus forte aujourd'hui qu'il y a deux ans". De quoi faire l'éloge de son bilan avec un "chômage au plus bas depuis 15 ans" et rien qu'au cours des dernières semaines et au cours des prochains mois, des décisions dont on parlait parfois depuis des décennies, qui ont été prises et seront prises et qui changeront la vie." Il a cité entre autres la "formation de notre jeunesse", la "réforme de l'assurance chômage", les mesures de "pouvoir d'achat", "l'augmentation des salaires des fonctionnaires les plus modestes, "la rénovation thermique" ou la "retraite minimale à 1.000 euros".

De nouvelles mesures seront prises avant la fin de son mandat. Non seulement sur le plan sanitaire, mais aussi "pour préparer l'avenir, en déployant France 2030, investir dans l'éducation, la recherche publique, la santé, l'inclusion de tous les Français...".

Le chef de l'État a aussi pris la défense de l'Europe alors que la France prend la présidence tournante de l'Union européenne samedi.