L'Assemblée vote le budget de l'Education nationale

Par latribune.fr  |   |  300  mots
La ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a défendu son budget devant l'Assemblée.
Il s'agit toujours du premier budget de l'Etat, qui a donné lieu à quelques passes d'armes entre majorité et opposition.

Avec 68,64 milliards d'euros budgétés pour 2017 (hors retraites des fonctionnaires), l'Education nationale reste le premier budget de l'Etat, voté mercredi soir par les députés. Najat Vallaud-Belkacem n'a pas manqué d'affirmer que cela traduisait la volonté de placer "l'école au cœur du redressement du pays".

Sous l'impulsion du gouvernement, l'Assemblée a voté trois amendements introduits dans l'hémicycle. La principale modification, liée à la réforme des rythmes scolaires, vise à garantir de manière pérenne aux communes et établissements publics de coopération intercommunale concernés par l'organisation des enseignements scolaires dérogatoires le bénéfice des aides du fonds de soutien.

Najat Vallaud-Belkacem à l'offensive

La ministre s'est lancée dans une défense du bilan du quinquennat, insistant entre autres sur des "enseignants plus nombreux, mieux formés et mieux rémunérés", et sur l'engagement "tenu" de quelque 60.000 créations de postes promises par François Hollande pendant sa campagne présidentielle. Selon elle, "certains résultats peuvent déjà être constatés comme la reconstitution du vivier d'enseignants".

Poursuivant dans le service après-vente du budget 2017, Najat Vallaud-Belkacem a affirmé qu'il donnait "plus de moyens à ceux qui en ont le plus besoin", grâce au fonds de soutien aux communes pour développer les activités périscolaires (373 millions d'euros), au redéploiement de l'éducation prioritaire (338 millions) ou à l'augmentation de 10% des bourses lycéennes (673 millions). Elle n'a pas manqué de s'en prendre à la droite, évoquant le risque de "défaire notre tissu de service public (...) sous prétexte d'autonomie".

Pour sa part, reprochant à la majorité son "autosatisfaction", la droite a voté contre un budget d'"approche quantitative, sectaire et idéologique" (Xavier Breton, LR), avec des "astuces comptables" sur les postes créés (Rudy Salles, UDI).

 (Avec AFP)