"La reprise n'est pas affectée par la volatilité boursière" (Banque de France)

Par latribune.fr  |   |  270  mots
La situation dans la zone euro n'est pas si terrible que cela, a par ailleurs estimé M. Villeroy de Galhau en mettant en avant les prévisions de croissance en 2016 de 1,4% en France et de 1,7% pour l'ensemble de la zone euro.
François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, constate une succession "d'inquiétudes avec des excès". Selon lui, la situation de 2016 n'est pas celle de 2008.

La reprise en France n'est jusqu'à présent pas affectée par les récentes turbulences boursières, a déclaré mercredi 10 février le gouverneur de la Banque de France sur la chaîne de télévision BFM Business. François Villeroy de Galhau, évoquant une "sur-réaction des marchés", a indiqué que la reprise économique française était "tirée par un moteur intérieur, avant tout la consommation des ménages".

"Il y a depuis janvier une succession d'inquiétudes avec des excès, comme si une vague remplaçait l'autre: la Chine il y a un mois, le pétrole il y a 15 jours, les banques aujourd'hui", déclame-t-il.

"Il y a des incertitudes mais, non, nous ne sommes pas dans une situation de récession"

Et de renchérir:

"Oui, il y a des incertitudes mais, non, nous ne sommes pas dans une situation de récession. La situation de 2016 n'est pas celle de 2008. [...]"

Alors que, en 2008, la situation de liquidité des banques était préoccupante, ce qui avait fortement ralenti les crédits aux entreprises, "c'est exactement le contraire aujourd'hui", a assuré M. Villeroy de Galhau: les crédits bancaires aux entreprises sont "sur un rythme de croissance de 4%".

La situation dans la zone euro n'est pas si terrible que cela, a par ailleurs estimé M. Villeroy de Galhau en mettant en avant les prévisions de croissance en 2016 de 1,4% en France et de 1,7% pour l'ensemble de la zone euro. Il a également insisté sur le fait que les banques françaises étaient deux fois plus solides qu'avant 2007.

(Avec AFP et Reuters)