Le déficit de l'Etat s'est réduit de 4,4 milliards d'euros fin août

Par latribune.fr  |   |  368  mots
La hausse des recettes fiscales, "en ligne avec les prévisions" budgétaires, et la baisse des dépenses expliquent cette diminution du déficit, selon Bercy.
Le déficit budgétaire s'est contracté à 89,7 milliards d'euros à la fin du mois d'août, contre 91,4 milliards d'euros à la même période en 2014. Cette réduction s'explique par une baisse des dépenses, selon Bercy.

Pour le mois d'août, le déficit budgétaire s'est réduit de 4,4 milliards d'euros par rapport à la même période l'année précédente, pour s'établir à - 89,7 milliards d'euros. Cette réduction s'explique notamment par la baisse des dépenses, a détaillé Bercy ce vendredi.

Les recettes fiscales en hausse

Les dépenses (budget général et prélèvements sur recettes) ont en effet diminué de 4 milliards d'euros par rapport à la même période de 2014, pour atteindre 249,9 milliards d'euros au 31 août. "A périmètre constant, ces dépenses ressortent en baisse de -3,6 % par rapport à fin août 2014", précise le ministère des Finances dans un communiqué.

Les recettes du budget général (nettes des remboursements et dégrèvements) sur cette même période ont quant à elles augmenté, passant de 186,1 milliards fin août 2014 à 189,2 milliards fin août 2015. Plus précisément, les recettes fiscales nettes ont augmenté de 1,7 milliard d'euros par rapport à la même période un an auparavant, ce qui permet aux recouvrement d'être "en ligne avec les prévisions" budgétaires.

Traditionnel pic du mois d'août

Concernant le déficit de 89,7 milliards d'euros, supérieur à la prévision de la loi de finances initiale, Bercy assure qu'il s'agit d'un "pic", que connaît traditionnellement l'Etat à la fin du mois d'août.

"Dans la seconde partie de l'année, la perception des impôts locaux et des derniers acomptes d'impôt sur les sociétés conduisent à sa réduction par rapport à ce point haut", explique le communiqué. Dans le détail, les recettes liées à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et celles liées à l'impôt sur le revenu ont connu une hausse identique, de 2,7%.

Celles liées à l'impôt sur les sociétés ont en revanche très fortement baissé (-36,7%), mais en raison de "la montée en charge du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE)", assure le ministère. Le solde des comptes spéciaux s'est pour sa part établi à -28,9 milliards d'euros à fin août contre -26,3 milliards d'euros un an auparavant.

(avec AFP)