Le gouvernement dévoile ses plans pour faire "grandir les entreprises"

Par latribune.fr  |   |  382  mots
Ce projet vise à donner aux entreprises "les moyens de se développer, d'exporter, de se numériser", a déclaré Bruno Le Maire lundi.
L'objectif est de "mettre un terme à cette fatalité qui fait que la France crée beaucoup d'entreprises mais (qu'elles) ne grandissent pas assez", a déclaré lors d'une conférence de presse le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire. Des groupes de travail vont être mis en place pour proposer des pistes, qui seront remises le 10 décembre.

Le gouvernement a lancé lundi matin la première phase des consultations du "plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises" dans la perspective d'un projet de loi qui sera discuté au printemps au Parlement.

L'objectif est de "mettre un terme à cette fatalité qui fait que la France crée beaucoup d'entreprises mais (qu'elles) ne grandissent pas assez", a déclaré lors d'une conférence de presse le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire, qui porte ce projet avec son secrétaire d'Etat Benjamin Griveaux, ainsi que Mounir Mahjoubi (Numérique) et Jean-Baptiste Lemoyne (Affaires étrangères).

Création de groupes de travail

Ce projet vise à donner aux entreprises "les moyens de se développer, d'exporter, de se numériser" pour "avoir des entreprises de taille intermédiaire qui aient les reins suffisamment solides", tout en s'assurant "que les salariés puissent davantage bénéficier des résultats de l'entreprise et qu'ils soient davantage associés à la marche de l'entreprise", a poursuivi Bruno Le Maire.

Pour mener la "bataille culturelle" visant à "réconcilier les Français avec l'entreprise", il faut "partir du réel", a souligné Benjamin Griveaux.

Dans cette optique, six groupes de travail ont donc été mis en place, associant un parlementaire de la majorité présidentielle et un ou deux chef d'entreprises - comme par exemple Eric Kayser, le fondateur de la chaîne de boulangeries Maison Kayser, ou encore Sylvain Orebi, qui dirige Orientis, la maison mère de Kusmi Tea.

De nombreux thèmes abordés

Ces binômes ou trinômes, accueillis dans un espace de coworking mis à leur disposition à Bercy, creuseront chacun un thème : création, croissance et transmission ; partage de la valeur et engagement sociétal ; financement ; numérisation et innovation ; simplification et conquête de l'international.

Ils devront remettre leurs conclusions le 10 décembre, date à laquelle les partenaires sociaux, les organisations professionnelles, les régions, les groupes parlementaires et le Conseil économique, social et environnemental (Cese) devront également remettre leurs propositions.

Une consultation publique en ligne sera ensuite organisée pendant trois semaine à compter de mi-janvier, avant la rédaction du "plan d'action" qui commencera en février et concernera non seulement le projet de loi mais devrait également comporter un volet réglementaire.

(Avec Reuters)