Réforme des retraites : Le Maire soutient Castex, "c'est une condition du redressement de la France"

Par AFP  |   |  270  mots
(Crédits : Reuters)
Dès sa nomination, le Premier ministre Jean Castex a affiché sa détermination à s'attaquer en particulier au déficit du système actuel de retraites (-30 milliards d'euros cette année selon le COR, contre 4 milliards attendus), renvoyant à plus tard la réforme même du système (et donc celle des régimes spéciaux). Pour Bruno Le Maire, interrogé sur RTL ce matin, cette réforme est "absolument indispensable."

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a estimé lundi que la réforme des retraites était "absolument indispensable" au moment où les partenaires sociaux refusent qu'elle soit remise sur la table dans l'immédiat.

"La réforme des retraites est absolument indispensable", a affirmé le ministre sur RTL.

Il ajoutait:

"Je pense qu'il est nécessaire d'aller au bout de cette réforme des retraites. On voit bien d'abord qu'il y a un déficit, on voit bien que nous vivons tous plus longtemps, on voit bien que collectivement il faut que nous travaillions davantage et que c'est une condition de redressement de la France."

La détermination du nouveau Premier ministre

Le Premier ministre Jean Castex a affiché sa détermination à traiter en particulier le sujet du déficit du système actuel, tandis que la réforme du système, et donc des régimes spéciaux, interviendra dans un second temps.

Lire aussi : Ne pas réformer les retraites ? Ce serait "irresponsable", répond Jean Castex

Déficit record de 30 milliards d'euros

D'après une estimation provisoire du Conseil d'orientation des retraites (COR), le déficit devrait approcher cette année le niveau record de 30 milliards d'euros, très loin des 4 milliards attendus avant la crise.

"La méthode du Premier ministre est une méthode de dialogue, d'écoute. Nous avons dit que ce ne serait pas la même réforme qui serait remise sur la table", a indiqué le ministre de l'Économie.

"Il est question de s'écouter et de trouver des solutions pour financer notre régime des retraites", a-t-il insisté.