NDDL : victoire du oui, Valls demande aux occupants illégaux de partir

Par latribune.fr  |   |  257  mots
Sur la photo, un opposant au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes devant le Palais de justice de Nantes, le 13 janvier 2016.
Le Premier ministre a salué dimanche la victoire du "oui" lors de la consultation sur le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et prévenu que les occupants illégaux du terrain, les "zadistes", devraient "partir" d'ici le début des travaux à l'automne.

Le gouvernement va-t-il enfin parvenir à tourner la page de la contestation à Notre-Dame-des-Landes ? Dimanche, les habitants de Loire-Atlantique ont massivement dit "OUI" à la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, en votant à 55,17% pour ce projet controversé, lors d'une consultation inédite en France.

Les 975.000 électeurs des 212 communes de Loire-Atlantique étaient appelés à voter en répondant par "oui" ou par "non à la question : "êtes-vous favorable au projet de transfert de l'aéroport de Nantes-Atlantique sur la commune de Notre-Dame-des-Landes ?".

Dans un communiqué publié dimanche, Manuel Valls "salue le taux exceptionnel de participation de 51%, validant l'intérêt de cette consultation voulue par le Président de la République et mise en œuvre par le gouvernement". Il a par ailleurs indiqué que "la démocratie a parlé", et qu'"elle a validé le projet de transfert d'aéroport déclaré d'utilité publique en 2008 (deux pistes), tranchant définitivement le débat sur l'opportunité de ce transfert", ajoute-t-il.

Le verdict des urnes signe la fin de la contestation, selon Valls

Le Premier ministre a prévenu que "le gouvernement fera appliquer le verdict des urnes", indiquant que "les travaux préparatoires à la réalisation du nouvel aéroport s'engageraient dès l'automne prochain, dans le plein respect des réglementations nationale et européenne".

"Les personnes qui occupent illégalement le site du nouvel aéroport devront partir d'ici le début des travaux. L'autorité de l'État et les lois de la République s'appliqueront à Notre-Dame-des-Landes comme partout ailleurs dans le pays", conclut le chef du gouvernement.

(Avec AFP)