EN DIRECT - Emmanuel Macron et Marine Le Pen au second tour de la présidentielle

Par latribune.fr  |   |  3751  mots
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Le président sortant Emmanuel Macron s'est largement qualifié pour le second tour de la présidentielle dimanche, avec un score de 27,6% des suffrages exprimés, devant la candidate RN Marine Le Pen, 23,41%, selon le ministère de l'intérieur sur la base de 97% des votants. Le candidat LFI Jean-Luc Mélenchon tutoie les 22% (21,95%).

Mise à jour lundi 11 avril à 6h27

23h59 - Fin du direct.

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03h17- Le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard, a annoncé lundi que le candidat de l'Union populaire finirait à près de 22% des voix au premier tour de l'élection présidentielle, ce qui ne suffira pas à le qualifier pour le second tour. Selon le ministère de l'intérieur (sur la base de 97% des votants), le candidat LFI recueille près de 22% des suffrages exprimés, derrière Marine Le Pen (23,41%) et Emmanuel Macron, 27,6%.

23h40 - Selon les dernières estimations de France 2, Emmanuel Macron est crédité de 27,6% des voix, devant Marine Le Pen, 23%, talonnée par Jean-Luc Mélenchon (22,2%).

23h34 - Selon les résultats partiels du ministère de l'intérieur portant sur 82% des électeurs inscrits, Emmanuel Macron a obtenu 27,37% des suffrages exprimés, Marine Le Pen 25,62% et Jean-Luc Mélenchon 19,84%

22h32 - Les résultats partiels du ministère de l'Intérieur placent Emmanuel Macron et Marine Le Pen dans un mouchoir de poche. Selon les chiffres officiels du ministère de l'Intérieur, se basant sur 65% des électeurs inscrits, Emmanuel Macron récolterait 27,03% des suffrages, contre 26,88% pour Marine Le Pen. L'écart, à ce stade du dépouillement, est bien plus serré que celui donné pour le moment par les instituts de sondage. Jean-Luc Mélenchon obtiendrait 18% des voix.

22h17 - Marion Maréchal. "C'est une déception", a-t-elle déclaré en commentant les résultats d'Eric Zemmour (7,2%) qu'elle a soutenu. "C'est le début de l'histoire pour nous", a-t-elle ajouté.

21h47 - Le président sortant Emmanuel Macron s'exprime en direct du XVe arrondissement de Paris. Il est arrivé en tête du premier tour, avec 28,3% des votes.  Après avoir salué les 12 candidats à la présidentielle, et remercié ceux qui ont appelé à voter pour lui pour faire barrage à l'extrême-droite, Emmanuel Macron a déclaré "que rien n'est joué. Le débat à venir dans les quinze jours est décisif pour la France et pour l'Europe."

"J'invite nos concitoyens, quelle que soit leur sensibilité au premier tour, à nous rejoindre [...] Cela ne vaudra pas soutien. Je veux ici saluer leur clarté à l'égard de l'extrême-droite pour faire barrage à l'extrême droite (...). Je souhaite tendre la main à tous ceux qui veulent travailler pour la France, je veux bâtir avec eux une action commune au service de notre nation. Emmanuel Macron a également tendu la main à ceux qui ne se sont pas déplacés jusqu'aux urnes, alors que l'abstention a atteint plus de 26%. "A tous nos compatriotes tournés vers l'abstention ou le vote extrême,  je veux les convaincre dans les jours à venir que notre projet répond plus solidement que celui de l'extrême-droite."

Deux scénarios complètement différents dans les sondages pour le second tour. Selon un sondage IPSOS-SOPRA STERIA pour France Télévision, Emmanuel Macron serait élu au second tour avec 54% des voix contre 46% pour Marine Le Pen. Ce sondage a été réalisé auprès de 2.000 personnes. Opinionway est sur la même tendance. En revanche, selon un sondage  IFOP-Fiducial pour TF1/LCI, Emmanuel Macron serait élu au second tour avec 51% des voix contre 49% pour Marine Le Pen. Ce sondage a été réalisé auprès de 1.000 personnes. Jamais, le rapport de force n'a été si serré, a déclaré Frédéric Dabi, directeur général Opinions de l'IFOP. En 2017, en effet, les sondages pour le second tour au soir du 1er tour donnait en 2017 60-40 en faveur d'Emmanuel Macron, 60-40 en 2012 en faveur de François Hollande contre Nicolas Sarkozy. Encore plus loin, en 1995, les sondages donnaient Jacques Chirac vainqueur avec 53% des voix contre 47% pour Lionel Jospin.

21h45 - Les présidents de région Alain Rousset et Carole Delga appellent à voter Macron

Dans la continuité de leur candidate Anne Hidalgo, les présidents (PS) des régions ont annoncé voter, par voie de communiqué de presse, pour le président-candidat.

"Je voterai sans état d'âme pour Emmanuel Macron et j'espère que sa victoire face à l'extrême-droite sera la plus large possible (...) c'est un vote de devoir sans hésitation, mais il doit tendre la main à un rassemblement démocratique. C'est un vote de responsabilité qui, plus que jamais, obligera le président à assumer les siennes", écrit Alain Rousset, président du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine.

"Dimanche 24 avril, le choix est clair: la République ou l'extrême-droite. Il faut voter avec le coeur et non avec ses peurs. En votant au second tour pour Emmanuel Macron. Durant cinq ans, je me suis opposée à sa politique. Mais quand la République est en danger, aucune faiblesse n'est admise", souligne Carole Delga, présidente du conseil régional d'Occitanie.

21h36- Ségolène Royal : "La victoire d'Emmanuel Macron que je souhaite se mérite"

21h35- Gérard Collomb (ancien ministre LREM):
Sans donner de consigne de vote claire et à l'issue d'une campagne où il ne s'est pas non plus prononcé publiquement en soutien au chef de l'Etat sortant, l'ancien maire de Lyon et ex-ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb a publié, ce dimanche soir, un communiqué court, qui résonne plutôt comme une forme de mise en garde.

"Les résultats de ce soir devraient permettre au président de la République de l'emporter au second tour. Mais la qualification de Marine Le Pen et le score important réalisé par Jean-Luc Mélenchon soulignent combien sont importantes les fractures qui parcourent la société française", a-t-il dit.

21h30 - Nicolas Dupont-Aignan appelle à voter pour Marine Le Pen.

Le candidat Débout La France, qui enregistrerait 2% des votes au premier tour de l'élection présidentielle ce dimanche soir, a déclaré sur Twitter soutenir la candidate du Rassemblement nationale, Marine Le Pen. Le député de l'Essonne a cité le général de Gaulle, puis appelé les "Français à tout faire pour faire barrage à Macron".

"Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n'ont pas cédé." De Gaulle

En 2017, Nicolas Dupont-Aignan avait déjà soutenu Marine Le Pen au second tour de la présidentielle.

20h27: Nathalie Arthaud ne prend pas parti pour le second tour

La candidate de Lutte Ouvrière, qui a obtenu autour de 0,5% des voix au premier tour de l'élection présidentielle, a renvoyé dos à dos Emmanuel Macron et Marine Le Pen, les qualifiant d'"ennemis de la République".

"Déjà, Macron se pose en rempart contre l'extrême droite. Mensonges ! Son quinquennat l'a renforcée. La haine de Macron dans les classes populaires a poussé les électeurs les plus désorientés dans les bras de Le Pen. Sa réélection ne fera pas disparaître les forces fascisantes, au contraire : celles-ci trouveront une vigueur renforcée, qui poussera encore plus Macron vers la droite. Les travailleurs n'ont pas à cautionner par leur vote leur futur oppresseur."

"Si Marine Le Pen arrivait au pouvoir, elle exercerait dans l'intérêt des plus riches, mais de façon plus réactionnaire et autoritaire encore. En face, il y a Macron, son mépris affiché des travailleurs et des pauvres, son dédain de tout ce qui ne vient pas d'en haut."

21h02- Eric Zemmour appelle ses électeurs à voter Marine Le Pen

Le quatrième homme du premier tour avec 7% des suffrages, Eric Zemmour (Reconquête), s'est exprimé à son QG parisien de la Mutualité, dans le Vème arrondissement de Paris. Il a déclaré qu'il soutiendra la candidate du Rassemblement nationale, arrivée en deuxième position.

 "J'ai bien des désaccords avec Marine Le Pen, mais il y a un homme qui a fait entrer 2 millions d'immigrés et qui fera donc pire s'il est réélu, je ne me tromperai pas d'adversaire. J'appelle mes électeurs à voter pour Marine Le Pen", a déclaré Eric Zemmour.

Au début de sa déclaration, le quatrième homme de la présidentielle est revenu sur sa campagne.

"Vous êtes deux millions d'électeurs. Je suis certain que bientôt nous l'emporterons. Je prends chacune de vos voix comme le cri d'un peuple qui ne veut pas mourir. Mon message a été entendu. C'est un élément fondamental qui ne devra pas être oublié dans les prochains jours et les prochaines années. Tout le monde comprendra que nos idées valent beaucoup plus que nos voix", a estimé l'ancien chroniqueur.

Eric Zemmour semble vouloir poursuivre son engagement politique.

"Reconquête n'abandonnera rien tant que la France ne sera pas reconquise", a estimé le candidat. "Je ne m'en tiendrai pas là. Nous sommes les seuls à défendre notre civilisation et notre identité. Je suis déterminé à poursuivre le combat. Je ne peux pas rester les bras croisés".

20h40, le troisième homme du premier tour avec 20,3%, Jean-Luc Mélenchon (LFI - l'Union populaire), s'est exprimé à partir de son QG du 11ème arrondissement de Paris. Nous savons pour qui nous ne voterons jamais. Et pour le reste, comme je vous l'ai dit, il y a cinq ans, vous souvenez-vous qu'il y eu quelques dégâts après notre déclarations, les Français savent ce qui est bon pour le pays. Jamais nous ne perdrons confiance dans la démocratie, alors jamais vous ne devez donner une voix à madame Le Pen. Je recommence donc à cet endroit du film : il ne faut pas donner une seule voix à madame le Pen (répété 6 fois). Je crois que le message, pour cette partie à été entendu.

FOCUS  Le PS et la droite LR au plus bas

Le Parti socialiste et la droite LR ont connu leurs plus bas historiques lors d'une élection présidentielle, la candidate socialiste Anne Hidalgo recueillant environ 2% des voix au premier tour, tandis que Valérie Pécresse avoisine les 5% ou moins, selon les estimations des instituts de sondage dimanche soir. La maire de Paris fait moins bien que l'ex-socialiste Benoît Hamon en 2017 (6,36%), qui avait déjà réalisé un score historiquement bas. A droite, la présidente de la région Île-de-France arrive, très loin derrière le score de François Fillon en 2017 (20,1%), pourrait même finir en dessous des 5% des voix synonyme de non remboursement des frais de campagne. Pour les deux partis longtemps dominants de la vie politique française, cette journée ressemble à une descente aux enfers qui devrait signifier une vaste refondation à venir.

20h32 - Marine Le Pen La candidate du Rassemblement nationale, arrivée en deuxième position, avec 23,6% des voix, s'est exprimée en direct de son QG du 12ème arrondissement.

Elle a déclaré :

"Lors de ce 1er tour, les Français ont tenu à arbitrer entre deux visions de l'avenir : soit la division au profit de quelques-uns, soit le rassemblement autour de l'idée millénaire de nation et de peuple (...).

Un choix de société et même de civilisation : par tout le territoire français, la prépondérance de la culture et de la langue française. La laïcité et l'égalité entre les hommes et les femmes. De votre vote dépend la place que nous voulons garder face au pouvoir de l'argent, la possibilité d'accéder à la retraite en bonne santé.

J'appelle tous les Français de toutes sensibilités, de droite de gauche et d'ailleurs, de toutes origines de rejoindre ce grand mouvement populaire, pour construire cette victoire et mettre en œuvre cette grande alternance pour conduire notre pays dans le troisième millénaire."

Retrouvez ci-dessous les programmes des deux candidats arrivés en tête du premier tour.

- Le programme de Emmanuel Macron (LREM) en 3 minutes chrono

- Le programme de Marine Le Pen (RN) en 3 minutes chrono

 20h30 - Grégory Doucet, le maire EELV de Lyon, qui s'était placé en soutien de la candidature de l'écologiste Yannick Jadot, a d'ores et déjà appelé, sur les ondes de BFM Lyon, à "faire barrage à l'extrême-droite" et "aux nationalistes", citant en exemple "ce que cela donne aux Etats-Unis ou en Russie avec la guerre en Ukraine". Il assure qu'il votera Emmanuel Macron pour le second tour. Mais il ne le fera pas sans réserves : il appelle le président sortant à prendre "des engagements forts" et notamment à agir en "abandonnant par exemple le projet de retraite à 65 ans", qu'il juge "inopportun" et "inutile", ou encore à revenir sur son engagement de suivre, "sans filtre", les recommandations de la convention citoyenne pour le climat. "C'est de nouveau une opportunité de le faire", a estimé le maire EELV de Lyon, qui a estimé que "le climat est le plus grand perdant de cette élection". Selon lui, "le 3e tour de cette élection n'est pas encore joué" et se tiendra lors des législatives de juin prochain, "afin de faire en sorte que l'on puisse enfin parler de climat".

20h28 - Sandrine Rousseau, finaliste de la primaire écologiste

"Je pense qu'aujourd'hui, la balle est dans le camp d'Emmanuel Macron. Il a tout fait pour construire ce duel. C'est à lui d'aller chercher les électeurs et électrices qu'il a savamment humiliés pendant tout son mandat. Ce n'est pas au nom d'un simple barrage républicain qu'on va aller voter le doigt sur la couture du pantalon. Maintenant, je le dis à Emmanuel Macron, il faut descendre de votre piédestal, (...) il va falloir chercher les électeurs de gauche et écologistes un par un."

20h25 - Yannick Jadot (EELV) appelle ses électeurs à voter Macron et se projette aux législatives

"Je veux dire aux militants et aux militantes ma fierté, car j'en suis intimement convaincu: nous avons porté avec force et détermination un projet qui fait face aux grands enjeux du climat, des enjeux vitaux pour notre pays. Nous l'avons fait sans jamais céder au cynisme et à la détestation. Nous en tirerons toutes les leçons.

C'est pourquoi il faudra bien et vite lors des élections législatives regarder la situation en face et agir. Il faudra voir l'urgence vitale pour le climat et la biodiversité, les menaces contre la démocratie, sortir d'une société morcelée, entendre la voix et répondre à celles et ceux qui réclament plus d'égalité. L'écologie a besoin dès ce soir de votre soutien financier. Je ne lâcherai rien. L'état du pays l'impose.

L'écologie, c'est la République.

J'appelle les électrices d'EELV à faire barrage à l'extrême-droite en déposant un bulletin Emmanuel Macron. Notre vote ne vaut pas caution dans la fracturation du pays à cause d'inaction climatique. Il vaut encore moins soutien au projet qu'il a esquissé pendant la campagne. Le combat pour le climat continue pour notre survie en tant qu'humains et pour notre pays blessé que nous aimons tant."

20h22 - Valérie Pécresse va voter Emmanuel Macron.

La candidate des Républicains, s'est exprimée ce soir dans son QG du 7e arrondissement de Paris, après un résultat historiquement bas, autour de 5% des suffrages estimés.

"Ce résultat est une déception personnelle et collective. J'assume en responsabilité toute ma part dans cette défaite. Ce soir, je suis profondément inquiète pour l'avenir de notre pays alors que l'extrême droite est au pouvoir. On pourrait tous en payer le prix. Le projet de Marine Le Pen mènerait à l'impuissance, à la faillite et à l'effacement de la France sur la scène internationale. En dépit de mes profondes divergences avec Emmanuel Macron,, je voterai en conscience pour Emmanuel Macron afin d'empêcher l'arrivée de Marine Le Pen et le chaos qui en résulterait.

Et d'ajouter :

"Je voulais vous convaincre que le courage de mener une vraie politique de droite était la solution. J'ai dû batailler sur deux fronts : celui du président sortant et celui des extrêmes. Je n'ai pas réussi à me délivrer de cet étau et à vous convaincre. Le réflexe du vote utile a joué à plein. J'assume toute ma responsabilité dans cette défaite. Le second tour opposera donc à nouveau Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Ce soir, je suis profondément inquiète : l'extrême droite n'a jamais été aussi proche de l'emporter. (...) J'ai construit mon engagement politique contre les extrêmes, de droite comme de gauche."

20h17 - Eric Ciotti, député LR et soutien de Valérie Pécresse, n'appelle pas à voter Macron

Pour Eric Ciotti, le deuxième candidat lors de primaire des Républicains, a exprimé sa déception au regard du score de Valérie Pécresse, crédité de 4,9% des voix au premier tour du scrutin présidentiel.

"La défaite est brutale, c'est une claque, une défaite historique pour la droite républicaine, qui a fondé la Ve république et écrit des belles pages de la France. On va en tirer les conséquences, toutes les leçons. Mais la droite est toujours là. Jamais le pays n'a été aussi à droite.  La campagne n'a pas été comprise ni sur le fonds ni sur la forme".

Je récuse les termes d'extrême. que les Français ne supportent plus. ¾ des français ont émis un vote de contestation contre le système en place, contre la politique de Macron. Je ne donnerais aucune consigne de vote, les Français sont Personnellement je ne voterai pas Emmanuel Macron, si on a ce chao, autant de votes contestataires, c'est que Macron a échoué, je ne me reconnais pas dans sa politique ni dans son bilan. Les Français sont libres.

20h15 - Adrien Quatennens - député La France insoumise du Nord

"Il y a trois blocs dans ce pays. Il n'y a pas de majorité pour l'application du programme d'Emmanuel Macron, et il doit en tenir compte. Aucune voix ne doit aller à l'extrême droite. Nous allons interroger nos sympathisants pour connaître la marche à suivre, mais le vote pour l'extrême droite ne sera pas une option."

20h12 - Louis Aliot, Maire RN de Perpignan

"C'est une nouvelle élection qui commence. Le débat va enfin avoir lieu sur des sujets très importants, le pouvoir d'achat, les résultats de la politique de Monsieur Macron. Avec tous ceux qui ont voté pour Marine, ceux qui ne veulent pas de l'autre candidat, on peut avoir une belle surprise." "Marine Le Pen a imposé un nouveau clivage entre les mondialistes et ceux qui croient encore en la nation", a-t-dit.

20h07 - Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, soutien d'Emmanuel Macron

"C'est un bon résultat après cinq années d'épreuves, mais tout reste à faire. Je remercie ceux qui ont voté pour nous et j'appelle à la mobilisation : un second tour commence. Cela va être un second tour passionnant mais je le dis avec gravité : deux visions de la société française vont s'opposer."

20h05 - Anne Hidalgo appelle à voter Emmanuel Macron

Anne Hidalgo, la candidate du PS, aurait récolté 1,9% des suffrages, selon les premières estimations. Dans le 14e arrondissement de Paris, la maire de Paris, qui a pris en première la parole, a dit qu'elle "continuerait à mettre toute son énergie de femme politique et de citoyenne pour une France plus belle et plus juste. Anne Hidalgo a appelé à voter pour Emmanuel Macron lors du second tour de l'élection présidentielle.

"Les résultats, comme l'abstention, témoignent d'une France fracturée et d'une extrême-droite aux portes du pouvoir. Pour que la France ne bascule pas, j'appelle à voter contre l'extrême droite de Marine Le Pen en vous servant du bulletin de vote Emmanuel Macron".

20h00 - Les premières estimations du premier tour de l'élection présidentielle 2022 placent en en tête des suffrages le président sortant Emmanuel Macron avec plus de 28,6% des voix, devant la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen, avec 24,4% des voix.

Jean-Luc Mélenchon, le candidat de l'Union populaire, qui bénéficiait d'une forte dynamique ces dernières semaines, récolterait 20,2% des suffrages, devant Eric Zemmour (7%), Valérie Pécresse (5%), Yannick Jadot (4%), Jean Lassalle (3%), Fabien Roussel (3%), Anne Hidalgo (2%, Nicolas Dupont-Aignan (2%), Philippe Poutou (1%), Nathalie Arthaud (0,6%)

En 2017, le seuil de qualification pour le second tour était de 21,30%, le score obtenu par Marine Le Pen, alors que le candidat d'En Marche avait réalisé un score de 24,01%. Jean-Luc Mélenchon, qui avait terminé à la quatrième place derrière François Fillon, avait réalisé 19,58% des suffrages en 2017.

Une abstention marquée

Le premier tour est une nouvelle fois marqué par une forte abstention, à moins de 30% Des résultats redoutés au regard des sondages publiés ces dernières semaines, mais surtout suite aux différents points de passage lors de ce dimanche électoral. A 12H, le taux de participation s'élevait à 25,46% (en retrait de 3 points par rapport à 2017). A 17H, dernière communication du ministère de l'Intérieur avant les premières estimations des résultats fournies à 20H, la participation s'est établie à 65%, soit 4,4 points de moins qu'en 2017 (69,42%) et 5,5 points qu'en 2012 (70,59%). La participation est toutefois largement supérieure à celle de 2002 (58,45%), année record pour l'abstention à un premier tour d'élection présidentielle.

Cette journée électorale a été marquée par l'incertitude jusqu'au dernier moment d'une partie des électeurs. Selon le sondage Elabe publié avant le silence électoral, parmi les Français qui ont l'intention d'aller voter, seulement 76% (+4) se disaient sûrs de leur choix. 24% (-4) des sondés déclaraient, eux, qu'ils "pourraient changer d'avis d'ici à l'élection", ce qui, étendu à toute la population votante, représenterait 8 millions de personnes indécises.

Reste à savoir quel sera le report des voix en faveur des candidats en lice pour le deuxième tour. Si les estimations sont confirmées, Emmanuel Macron réaliserait un score identique à 2017, signifiant que le président n'a pas élargi sa base électorale en 2022 par rapport au scrutin précédent. Le président sortant visait une large victoire au premier tour.

Du côté de Marine Le Pen, elle pourrait compter sur une très grande partie des voix d'Eric Zemmour, de Nicolas Dupont-Aignan et d'une partie également de Jean-Luc Mélenchon.

La consigne de vote de Valérie Pécresse sera également scrutée de près. Vendredi, elle a indiqué son choix personnel, sans donner de consigne de vote.

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