Raffineries : après Fos-sur-Mer, Valls promet le déblocage d'autres sites

Par latribune.fr  |   |  347  mots
Le Premier ministre a rappelé qu'il n'était pas question de revenir sur le projet de loi travail.
Manuel Valls a réaffirmé mardi qu'il n'y aurait "pas de retrait" du projet de loi Travail. Il s'est engagé à ce que "d'autres sites" (de raffineries) soient "libérés", après l'évacuation de Fos-sur-Mer à l'aube. Le chef du gouvernement a également appelé à la "responsabilité" de la CGT qui est, selon le Premier ministre, "dans une impasse".

Dans une interview accordée à Europe 1 en duplex de Jérusalem, le Premier ministre a assuré que "l'Etat fait preuve de la plus grande fermeté et d'une très grande détermination" pour mettre un terme aux blocages des raffineries dans l'Hexagone.

"Les forces de l'ordre interviennent depuis vendredi pour évacuer des dépôts qui sont bloqués, en Bretagne, en Normandie, dans les Hauts-de-France et en Auvergne. D'autres sites seront libérés", a-t-il précisé au micro d'Europe 1.

Manuel Valls a également fait savoir qu'il était "hors de question que les Français se retrouvent dans cette situation de pénurie, de blocage, que notre économie soit bloquée".

"Il y a un projet de loi qui a été adopté par l'Assemblée nationale avec l'engagement de la responsabilité du gouvernement. Aucune motion de censure n'a été adoptée. Ce texte de loi va poursuivre son cheminement au Sénat et à l'Assemblée nationale. Nous sommes dans une démocratie", a insisté Manuel Valls, rappelant qu'"il n'y aura pas de retrait du texte".

Six raffineries toujours bloquées

Ce mardi à l'aube, la raffinerie Esso et le dépôt de carburants de Fos-sur-Mer, dont les accès étaient occupés depuis lundi par des militants cégétistes opposés à la loi travail, ont été dégagés par les forces de l'ordre qui ont rencontré "une résistance importante" (jets de projectiles, feux de palettes et de pneus), a annoncé à l'AFP la préfecture de police.

 Six raffineries sur les huit que compte le pays sont touchées depuis lundi soir, le mouvement s'étendant du Grand Ouest au Sud-Est. Ces blocages provoquent depuis plusieurs jours des difficultés d'approvisionnement de stations-service, entraînant des ruées d'automobilistes aux pompes.

 (Avec AFP)