Réforme de l'apprentissage : la CFDT se montre optimiste pour la suite des négociations

Par latribune.fr  |   |  262  mots
Concernant l'apprentissage et la formation professionnelle, "il y aura quatre groupes de travail" (statut de l'apprenti/entreprise et apprentissage/gouvernance et financement/offre de qualification), a précisé Laurent Berger, numéro 1 de la CFDT.
Le secrétaire général de la CFDT s'est exprimé après avoir rencontré la ministre du Travail. Laurent Berger appelle à une négociation profonde pour la formation des salariés et les chômeurs.

Laurent Berger, numéro un de la CFDT, a jugé vendredi que la réforme de l'apprentissage s'annonce "sous de bons auspices", à l'issue d'une rencontre avec la ministre du Travail Muriel Pénicaud sur l'apprentissage et la formation professionnelle.

"C'est plutôt une concertation qui démarre sous de bons auspices, maintenant le résultat se mesurera à plus d'apprentis, et à plus d'apprentis accompagnés qui sont dans un parcours positif qui leur permet d'accéder à l'emploi", a-t-il affirmé.

"Il y aura quatre groupes de travail" (statut de l'apprenti/entreprise et apprentissage/gouvernance et financement/offre de qualification), a-t-il précisé.

Des disparités entre les collectivités

Interrogé sur la place des régions qui ont demandé la veille "l'affirmation" de leur rôle en matière d'apprentissage et de formation, Laurent Berger a déclaré qu'elles "ont un rôle immense". Il a toutefois fait état de disparités entre les collectivités. "On a une région Rhône-Alpes-Auvergne où on avait un bon fonctionnement, tout cela a été mis en l'air par le président du conseil régional (Laurent Wauquiez LR, ndlr)", a-t-il dit. Il salué en revanche les régions Hauts-de-France ou Centre-Val de Loire.

Sur la formation professionnelle, la CFDT a plaidé pour une "négociation qui aille bien au fond à la fois sur la formation des salariés et celle des chômeurs", a dit Laurent Berger.

Sur ce sujet, "il faut une négociation", a-t-il ajouté, rappelant que le gouvernement allait envoyer "une lettre de cadrage" invitant les partenaires sociaux à négocier.

(avec AFP)