Sarkozy n'accepte pas d'être traité de "très droitier"

Par latribune.fr  |   |  271  mots
"Je n'accepte pas qu'on dise que je suis très droitier" a déclaré Nicolas Sarkozy dans un entretien au Parisien.
L'ancien président, candidat à la primaire à droite, cite les heures supplémentaires et le burkini comme des mesures qui contredisent ce jugement.

A l'approche du premier tour de la primaire de la droite et du centre, le 20 novembre, Nicolas Sarkozy veut se débarrasser de l'étiquette trop "droitière" qui lui colle à la peau. Il se défend de soutenir des idées proches de celles du Front national, dans un entretien vidéo publié sur le site du Parisien/Aujourd'hui en France ce samedi.

"Je n'accepte pas qu'on dise que je suis très droitier. Rien ne permet de dire cela quand on voit que je suis attaqué matin, midi et soir par Mme Le Pen. Je suis sa cible prioritaire.

Je ne vois pas, par exemple, en quoi le rétablissement des heures supplémentaires que je propose est une idée très droitière. Lorsque je dis que je ne veux pas de burkini sur les plages de France, ce n'est pas être droitier, c'est défendre l'égalité hommes-femmes".

L'ancien président croit en ses chances d'être élu, même si les sondages continuent de donner Alain Juppé gagnant.

"Si les gens ne veulent pas que je revienne, ils le diront".

Au sujet de François Bayrou, le président du MoDem, qui soutient le maire de Bordeaux, il a déclaré :

"Je vous dis une chose : s'il était face à Marine Le Pen, je voterais pour lui. Décidément... on n'a pas la même moralité, lui et moi".

Nicolas Sarkozy avait indiqué il y a peu qu'il voterait en faveur de François Hollande si ce dernier se retrouvait face à la présidente du Front national au second tour de l'élection présidentielle.