Affecté par la Chine, le secteur manufacturier japonais ralentit

Par latribune.fr  |   |  256  mots
Les commandes à l'exportation ont subi leur recul le plus prononcé en près de trois ans au Japon, signe que le fléchissement économique de la Chine, attesté par un indice PMI manufacturier tombé à un plus bas de six ans et demi ce même septembre, commence à affecter la demande mondiale.
Les commandes à l'exportation subissent leur plus fort recul depuis trois ans, s'établissant à 47,8 points sur l'indice des directeurs d'achat Markit/Nikkei, contre 51,7 en août.

La croissance du secteur manufacturier japonais a ralenti en septembre. Les commandes à l'exportation ont subi leur recul le plus prononcé en près de trois ans, signe que le fléchissement économique de la Chine, attesté par un indice PMI manufacturier tombé à un plus bas de six ans et demi ce même septembre, commence à affecter la demande mondiale.

Au Japon, l'indice des directeurs d'achats Markit/Nikkei (PMI) est ressorti à 50,9 en septembre en première estimation contre 51,7 en août. Le secteur manufacturier était alors en pleine croissance au Japon, évoluant à son rythme le plus soutenu depuis sept mois. L'indice reste au-dessus de 50, soit le seuil qui délimite la croissance de la contraction, depuis cinq mois d'affilée. Mais c'est son premier recul en trois mois.

Les commandes à l'exportation au plus bas depuis février 2013

La composante des commandes à l'exportation a fléchi à 47,8 contre 51,6, une contraction sans précédent depuis février 2013. La composante des commandes nouvelles a quant à elle reculé à 52,0 contre 53,4, indiquant vraisemblablement que la consommation intérieure commence elle aussi à se tasser.

La Bourse de Tokyo, fermée depuis vendredi - où la chute avait déjà été sévère après le statut quo de la Réserve fédérale américaine (Fed) -  a réagi avec un temps de retard et fini en forte baisse ce jeudi, également affectée par le scandale Volkswagen. L'indice Nikkei a perdu à la clôture jeudi 24 septembre 2, 76%, à 17.571,83 points, son plus bas niveau en plus de deux semaine.

(Avec AFP et Reuters)