Covid-19 : Sanofi et GSK s'allient pour trouver un vaccin

Par AFP  |   |  365  mots
(Crédits : Philippe Wojazer)
En cas de succès de cette collaboration entre les deux laboratoires, le vaccin pourrait être disponible au second semestre 2021.

Les géants de l'industrie pharmaceutique Sanofi et GSK ont annoncé mardi leur intention d'allier leurs forces "pour développer un vaccin avec adjuvant contre le Covid-19", une collaboration qui s'ajoute à un foisonnement d'initiatives visant à combattre la pandémie.

Les laboratoires français et britannique "vont combiner leurs technologies innovantes pour développer un vaccin avec adjuvant contre le Covid-19", ont-ils indiqué dans un communiqué.

"Le candidat-vaccin devrait entrer au stade des essais cliniques au deuxième semestre 2020 et, en cas de succès, être disponible au deuxième semestre 2021", ont ajouté Sanofi et GSK.

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Le premier "apportera à cette collaboration son antigène de la protéine S du Covid-19", et le laboratoire britannique "sa technologie de production de vaccins avec adjuvant à usage pandémique".

Des liens avec le secteur de la recherche américain

La combinaison d'un antigène protéique et d'un adjuvant est qualifiée de "procédure bien établie, utilisée dans plusieurs vaccins déjà commercialisés".

L'initiative s'inscrit dans le cadre de la collaboration nouée en février par Sanofi avec la Biomedical Advanced Research and Development Authority (BARDA), qui dépend du ministère américain de la Santé selon le communiqué.

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Le laboratoire français a aussi annoncé fin mars un renforcement de sa collaboration avec Translate Bio, une biotech cotée au Nasdaq.

Une course mondiale au vaccin contre le coronavirus, qui a causé plus de 117.000 décès sur la planète, s'est engagée.

Lundi, le président ukrainien a promis un million de dollars aux scientifiques du pays qui parviendraient à développer un vaccin, tandis que le Royaume-Uni a investi des centaines de millions de livres au profit de la Coalition pour les innovations en préparation aux épidémies (CEPI).

Mi-mars, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avait dit espérer un vaccin contre le nouveau coronavirus "avant l'automne".

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